vendredi 11 février - par morice
Découverte US : les talibans n’ont rien à voir avec Al-Qaida !


C’est en effet l’incroyable conclusion à laquelle sont arrivés des chercheurs américains, dans une longue étude visible ici, pour qui l’engagement américain sur le terrain n’est au final qu’une suite d’erreurs. Les talibans afghans n’avaient aucun lien au départ avec Al-Qaida, et de n’avoir eu de cesse de taper dans le tas, par les bombardements intensifs notamment, les a plus rapprochés qu’autre chose. Toute la conduite aberrante de cette guerre repose sur cette erreur de base : que ce soit avec le général McCrystal ou avec son successeur Petraeus, on a fabriqué des talibans supplémentaires au lieu d’en réduire l’influence dans le pays. Le principal visé dans cette stratégie catastrophique étant bien entendu Petraeus, principal responsable de décisions iniques qu’il ne prendra jamais la peine d’assumer, préférant se couvrir le plastron de décorations, au point de ressembler à un arbre de Noël en goguette. Donald Rumsfeld, son donneur d’ordre ne valant guère mieux : le livre qu’il vient de sortir ne contient aucun regret de sa part. Pour lui, c’est la faute à Condoleezza Rice, à Colin Powell et à G.W.Bush, bien sûr...

Les responsables militaires et politiques US se sont donc trompés sur toute la ligne sur le sujet afghan, comme McNamara s'était trompé sur toute la ligne sur le cas vietnamien, nous expliquent Alex Strick van Linschoten et Felix Kuehn, du "Center On International Cooperation", basés à Kandahar. Qu'est-ce qui a bien pu pousser ces généraux sans cervelle à reproduire les mêmes échecs patents, c'est ce que fait découvrir cette étonnante étude, justement. Les mêmes échecs, mais aussi les mêmes tentatives de destabilisation de l'adversaire par des opérations "spéciales" d'espionnage caractérisée : au Viet-Nam, le plus beau fleuron en avait été Air America, à propos de laquelle je reviendrai ici-même bientôt. C'est ce qui se passe notamment depuis des années aux frontières du Pakistan, à la frontière de l'Afghanistan.

"Lorsque les États-Unis ont lancé leur offensive le 7 Octobre 2001, l'organisation des talibans s'est désintégrée sous la la pression de la campagne militaire. De nombreux talibans sont retournés dans leurs villages et ont attendu de voir ce qui se passerait. Bientôt ils ont été eux-mêmes la cible des forces spéciales américaines et des nouvelles élites afghanes. Ces actions ont été dictés en matière de politique par le président Bush, celles de ne faire aucune distinction entre membres des talibans, dont le régime avait hébergé al-Qaida, et Al-Qaïda elle-même. Ceux qui échappèrent à la mort ou la capture et la détention à Guantanamo ou à Bagram ont fui vers le Pakistan" nous content les deux auteurs. On sait qu'Al-Qaida et les talibans ne filaient pas le parfait amour... car pour beaucoup de talibans, Ben Laden était aussi un envoyé de la CIA, ce que le gouvernement Bush a toujours minimisé bien sûr, via un contrôle des médias très strict. Selon les auteurs, par exemple, les Talibans n'avaient rien su des préparatifs du 11 septembre, qui les a beaucoup surpris. 

Le pays a été laissé aux mains de factions rivales : "le vide politique qui a suivi le renversement des Talibans à offert suffisamment de place pour les conflits anciens et de nouveaux qui ont fait éruption. À Kandahar, l'allié des Etats-Unis, Shirzai s'est déplacé pour consolider son pouvoir et de régler les anciens et les nouveaux problèmes. Le frère du président Karzaï Ahmed Wali, à alors tardivement mis au point une base de pouvoir pour contrer celle de la famille de ce rival, en utilisant les mêmes méthodes, mais en attirant beaucoup plus la critique du public. Les États-Unis sont devenus l'instrument de querelles locales et de luttes de pouvoir, à des moments manipulés par les informations dénaturées des services secrets afghans fournis par des partenaires extérieurs (on songe bien sûr à la CIA !). Des tribus entières - les Eshaqzai de Maiwand, par exemple, à l'ouest du district de la ville de Kandahar- ont été systématiquement pris pour cibles et dénoncés comme étant des talibanes. La famille et les membres des tribus des hauts dirigeants talibans ont été harcelés et privés de l'accès au gouvernement, et on été marginalisés. La tribu Noorzai, dont les membres avaient déjà occupé des postes dans de nombreux gouvernements dans le district frontalier de Spin Boldak, a été complètement mis à l'écart par une autre tribu - celle de l'Achekzai - avec l'aide de Shirzai, conduisant à la montée du Colonel Raziq, commandant de la police des frontières. Aujourd'hui Raziq dirige une milice qui est un partenaire important des forces internationales dans la campagne pour arracher la province de Kandahar province du contrôle des talibans" assènent les auteurs : or on sait aussi qui est Raziq. C'est un des plus gros trafiquants d'opium du pays ! 

Mieux encore : très tôt, les talibans, selon les deux auteurs, auraient pris contact avec les nouveaux vainqueurs.... pour participer à des discussions de réconciliation ! "En Novembre 2002, des personnalités Talibanes se sont réunies au Pakistan et ont envisagé la possibilité de s'engager dans une politique de réconciliation avec le nouveau gouvernement afghan. Un participant a décrit plus tard la réunion : "Mollah Mohammad Omar n'était pas là, mais tout le monde y est allé, tous les ministres de haut rang et des membres du cabinet des Talibans. Nous avons discuté de savoir s'il fallait ou non rejoindre le processus politique en Afghanistan et nous avons pris une décision qui, disait : oui, nous devont rejoindre le processus" citent les auteurs du rapport. Or, tout sera fait pour que ça ne se produise pas. Qui a bien pu faire avorter le projet ? Al-Qaida bien entendu... et l'ISI pakistanaise.

Sont quand même particuliers ces américains, en effet, à jouer à cache-cache depuis plus de trente ans maintenant avec l'ISI pakistanaise : le récent incident grave à Lahore d'un employé de l'ambassade US, Raymond Davis, ayant froidement refroidi en pleine rue deux pakistanais trop curieux, visiblement, et en ayant écrasé un troisième en fuyant est symptomatique d'une présence connue depuis des lustres : les employés des ambassades US sont avant tout des espions, et rien d'autre, ça tout le monde s'en doute aujourd'hui. Le cas est encore patent est flagrant, Washington ayant tout fait au début de l'affaire pour faire échapper son ressortissant des griffes de la police locale, comme à son habitude, ou presque. Un employé d'ambassade criminel, pour les Etats-Unis, bénéficie toujours de l'immunité diplomatique : même James Bond n'avait pas imaginé ce permis de tuer là ! Sauf que cette fois, ça n'a pas été totalement le cas... et que Davis s'est lui-même senti abandonné... "quelle sorte de diplomate se promène donc avec un revolver chargé", se demandait The Telegraph.... selon le journal, il travaillerait pour Hyperion Protective Consultants, LLC une entreprise de "consultants" d'Orlando en Floride, en fait de mercenaires... au site internet calamiteux... selon l'enquête, Davis ne serait peut-être pas son nom, et il aurait visité déjà à dix reprises le Pakistan... en voilà un qui nous en rappelle un certain.... Michael Headley et ses fructueux contacts avec le Lashkar-e-Taiba...

Car pour lui, il semble bien se poser un autre problème : l''histoire semble sortir tout droit d'un roman de John Le Carré. Et c'est sans doute bien d'espionnage qu'il s'agit, même si les Etats-Unis restent pour le moins discrets sur l'identité et les activités de Raymond Davis. Que faisait-il aux abords de la vieille ville de Lahore en ce beau matin de janvier ? Tout le monde le sait, le personnel diplomatique américain déployé au Pakistan a des consignes de sécurité draconiennes, et Davis n'aurait sans doute pas dû se trouver dans un tel quartier ce jour-là. A moins que..." nous racontait Le Figaro, tout emballé par le côté hollywoodien de l'affaire... "La thèse la plus plausible est que l'homme ait eu rendez-vous avec un ou plusieurs "contacts" et que l'affaire ait mal tournée. La théorie selon laquelle il aurait été agressé et se serait défendu en tirant - et tuant - deux jeunes hommes est moins vraisemblable. Davis serait donc un espion travaillant pour le compte de la CIA. Une thèse largement partagée par les Pakistanais. Mais pourquoi ne pas lui reconnaître l'immunité diplomatique ? Parce qu'il n'appartient pas au corps diplomatique mais à la compagnie de sécurité Blackwater, rebaptisée Xe, clament les autorités de la Province du Pendjab, ce qui est loin d'être avéré"... mais qui est plus que probable, un autre Xe ayant déjà eu maille à partir il y a quelque temps déjà... En 2007, à Ghulam Khan, au noirs Waziristan, les habitants avaient retrouvé un corps décapité d'un dénommé Ghafoor, venu du village de Tanai situé en Afghanistan, près de la vallée de Khost : l'homme avait été accusé par les talibans pakistanais d'espionner au profit des USA. En 2008, Blackwater était entré au pakistan d'une autre façon : en devenant le service d'ordre de Benazir Bhutto et d'Asif Zardari. Et l'un des mercenaires du coin avait été l'objet lui aussi d'accusations d'espionnage. Bhutto, tuée par défaut de protection de ses services de sécurité, justement : elle avait bien reçu trois coups de feu en pleine tête, contrairement à la thèse officielle ou une explosion (survenue après) l'avait projetée sur le montant de son toit ouvrant. Elle avait été une des rares auparavant à affirmer que Ben Laden était mort depuis longtemps... tué selon elle par un agent... de l'ISI, membre du mouvement islamiste Jaish-e-Mohammed  !

Déjà en effet on avait eu droit à un sérieux incident en mai 2008 : celui de l'ONG Creative Associates International (ce qui fait un anagramme de CIA !), ou CAI, réputé est un autre paravent de la CIA, dont les mercenaires de Blackwater étaient censés assurer la sécurité de leur gâchette facile réputée. "À Peshawar, ACI, a ouvert un bureau travaillant sur des projets dans les agences tribales du Pakistan voisin. Toutes ces projets, fait intéressant, sont liés au gouvernement des États-Unis . D'autres projets CAI à l'extérieur du Pakistan sont également liée au gouvernement américain. En bref, cette ONG n' est pas une ONG. Elle est étroitement liée au gouvernementaméricain" concluait Ahmed Quraishi, journaliste spécialiste de la question : encore une intervention type USAID en quelque sorte.

Or, qui était déjà ce fameux garde de Blackwater jugé comme étant un espion ? Ne cherchez pas plus loin : il s'appelait déjà Davis, mais Craig, cette fois-là ! Craig serait-il devenu Raymond, ça semble plausible : "les responsables de la sécurité pakistanaise, ont apparemment pris peur avec les rapports comme quoi Blackwater était employé au bureau de CAI sur Chinar Road, à l'Université de la ville de Peshawar. L'homme en charge du bureau, qui serait un Américain du nom de Craig Davis selon le rapport de Jang, le premier quotidien en langue ourdou du Pakistan est a été arrêté et accusé d'établir des contacts avec « Les ennemis du Pakistan" dans les régions avoisinantes de l'Afghanistan. Son visa a été annulé, le bureau scellé, et M. Davis aurait expulsé vers les États-Unis" : à deux années d'intervalle, aurait-on eu droit au même fameux Davis ? Tout le laisse croire en effet !

Qu'avaient découvert les pakistanais ? Des choses bien particulières : "en mai, un diplomate américain a été pris sur le fait d'organiser une réunion entre un espion indien soupçonné et des fonctionnaires pakistanais, des seniors, dans l'intimité de sa maison. En juin, lorsque les fonctionnaires pakistanais ont fait face à Washington avec des preuves que les terroristes au Pakistan possédaient des armes américaines sophistiquées, les médias américains ont rapidement répondu en laissant sortir des histoires sur l' absence d'armes américaines dans des centres de formation des États-Unis en Afghanistan. Et maintenant, les rapports confirment que le sale bras du gouvernement des États-Unis - les mercenaires de Blackwater - se sont infiltrés dans les régions sensibles du Pakistan" notait le même Quraishi. C'était quoi ces armes "sopshistiquées" ? Des bombes au cyclotriméthylènetrinitramine, plus connu sous le nom de RDX, ou T4, un composant militaire comme celles ayant explosé... en Inde le 29 septembre 2008 à Malegaon et où était impliqué un officier de haut rang indien, le Lt Col Srikant Purohit. Arrêté, ce dernier avouera avoir fourni la bombe au RDX de l'attentat de 2007 du Samjhauta Express, qui avait tué 68 personnes, en majorité Pakistanaises... Headley n'est vraiment pas loin !!!  Pas loin du tout  !

Pour l'Afghanistan, même scénario de déstabilisation, grâce à la manipulation d'une menace Al-Qaidienne, dont se targue encore Rumsfeld en interview pour justifier son intervention se dévoile chaque jour un peu plus : le fameux Mollah Omar, parlons-en, tiens, car on vient d'avoir des nouvelles de lui récemment : ça tombe bien, il y a longtemps qu'on n'avait pas eues : il aurait eu un infarctus, le pauvre. Ce bon Omar, un gars si pratique : pas vu depuis plus de dix ans, une ou deux vagues photos à montrer (trois, paraît-il !), plutôt floues, le véritable mentor d'Al-Qaida a toujours eu il est vrai une carrière... disons discrète. La carrière fort médiatique de son premier fidèle Ben Laden fait un peu tâche en comparaison. Une carrière très surprenante, comme en ce jour de 2008 où l'information US va présenter des manuels du parfait petit terroriste soi-disant fabriqués selon ses directives qui recommandaient de ne plus tuer les prisonniers. Américains, les prisonniers, ou des forces de l'Otan, bien entendu : il est si humain, ce bon Omar... c'est bien connu ! Un Omar qui préconise ailleurs la charia (?) : la CIA n'est pas à une contradiction près. 
 
Notre spectre de fantôme (un fantôme mort qui aurait ressuscité !) vient tout juste de refaire la une des journaux, sortant de sa léthargie habituelle (ou de l'hiver afghan, qui sait) pour nous annoncer qu'il était rentré à l'hôpital, contraint et forcé par une crise cardiaque. D'apprendre que la Tunisie ne finirait pas islamiste a dû lui faire un choc, c'est sûr ! Non, trêve de plaisanterie : l'annonce, fort sérieuse vient d'être faite par un Think Thank US, le groupe Eclipse, dont tout le monde connaît les liens étroits avec la CIA. Son dirigeant-fondateur s'appelant Duane "Dewy" Clarridge. Et ses collaborateurs proches  Kim Stevens, diplomate en retraite qui a servi en Bolivie et en Italie, et aussi Brad A. Patty, un conseiller civil de la 30th Heavy Brigade Combat Team en Iraq de 2007 à 2009.On remercie le gouvernement US de se soucier autant de la santé de ses ennemis, et on décrypte le message : que vient donc faire cette annonce aujourd'hui dans le concert international, voilà bien toute la question... 

D'autant plus que Clarridge est loin d'être blanc comme neige : "Ses dépêches - un amalgame de faits, de rumeurs, d'analyses et de rapports non confirmés - ont été envoyées aux militaires qui, jusqu'au printemps dernier au moins, ont trouvé quelques éléments suffisamment crédibles pour être utilisés dans la planification des frappes contre des militants en Afghanistan. Elles ont également alimenté les commentateurs conservateurs y compris Oliver L. North, un compatriote de la période Iran-Contras, devenu maintenant analyste, chez Fox News et Brad Thor, un auteur de thrillers militaires et un invité fréquent de Glenn Beck"... assure Mark Mazzetti du New York Times, pour qui Clarridge est avant tout un désinformateur, un manipulateur et un faiseur de haine.

Un sacré phénomène en effet que le dénommé Omar : présenté dans la presse comme le taliban suprême, et monté en épingle par ses propres adversaires " « La cible primordiale pour les Etats-Unis est le mollah Omar… C’est sous sa férule que les talibans ont rebondi de leur défaite presque totale en 2001 et se retrouvent aujourd’hui en position de menacer la survie de l’opération de l’Otan en Afghanistan et, au-delà, l’avenir même de l’Alliance », disait de lui "Bruce Riedel, un expert de l’institut Brookings" (en fait lui aussi un ancien de la CIA...). Omar, en mesure de menacer l'armada américaine avec ses lance-pierres, ses kalashnikovs et ses RPG... on y a cru dur comme fer, pour sûr. Comme on a cru à son histoire rocambolesque et à sa biographie, racontée partout dans la presse américaine avec moult emphase hollywoodienne. A la lecture actuelle du rapport des spécialistes US, tout ce fatras idéologique s'effondre : Omar , c'est un Ben Laden puissance dix, le gars en réserve si la marionnette Ben Laden ne marche plus, surtout si ces fils ont été cassés par...Wikileaks en particulier.

Faut dire qu'on l'avait un peu chargée, sa biographie, côté américain  : "L’ex-numéro 1 afghan tiendrait son autorité de sa piété et de ses faits d’armes contre l’occupant soviétique. Durant ce conflit (1979-1989), il a été blessé au moins trois fois au combat et a perdu un œil. Il était toutefois totalement inconnu jusqu’en 1994. Révolté par les pillages, les meurtres et les viols perpétrés par les moudjahidin dans un Afghanistan aux prises avec une guerre civile sans fin, il aurait alors réuni une trentaine de combattants pour sauver deux fillettes kidnappées et violées par deux commandants locaux. Son action, applaudie par les étudiants des écoles coraniques (les « talibans » - d’où le nom du mouvement) s’est étendu à toute la province, puis au-delà". Il faudra que Disney songe un jour à en faire un dessin animé, un tel scénario battrait Shrek pour sûr ou le dernier Raiponce : suffit de remplacer la chevelure de l'héroïne par un turban, et les viols de fillette par des vols de jouets. L'imagination des scénaristes US étant sans limites, on peut leur faire confiance. Personnellement, je recommanderai celui de Docteur House, dont les deux frangins sont bien connus, aujourd'hui, un peu grâce à moi, je l'avoue. Ce n'est pas tous les jours qu'un scénariste d'Hollywod possède deux frères ayant la chance d'être des rabbins auteurs de la réalisation d'un DVD à la Geert Wilders...

Avec ça comme CV, avouez qu'il y a de quoi devenir un beau spectre. Et si on ne croyait pas encore assez, une petite interview à Voice of America, une radio islamiste comme chacun sait, allait parfaire l'image du fantôme le plus célèbre de la planète. Interview dans laquelle il se payait royalement la tête de G.W.Bush "qui dit qu’il peut nous trouver où que nous nous cachions sur cette terre… nous verrons bien qui a raison », avait-il asssuré : une telle défiance face à l'armée la plus puissante de la terre, avouez que ce fantôme là était d'une autre stature que celle de Casper ! Un Mollah rappelant discrètement comment se terminent les derniers conflits US, à savoir la défaite Viet-namienne après les bombardements intensifs de régions entières où les viet-congs étaient enterrés à 15 m de profondeur, parfois, avouez qu'il y a de quoi titiller les chefs de l'armée US, toujours aussi disposés à utiliser la méthode Curtis le May ; à savoir le tapis de bombes visant aussi bien les civils que les miltaires, afin de "casser" chez les premiers l'idée de tout soutien à la résistance. Omar aurait-il prêché dans le désert ? Certes pas, à lire le rapport qui conclut par l'effet inverse produit par les tapis de bombes : à savoir des générations entières de jeunes talibans révolté par les massacres de civils ou les exactions délibérées... quant à savoir comment un des hommes les plus recherchés de la planète a réussi à se faire interviewer dans les studios de la radio de propagande US. Il aurait fallu songer à le demander au père de Michael Headley, peut-être aujourd'hui décédé hélas (je n'ai pu le vérifier) car il y a travaillé longtemps... au Pakistan.

Je l'avais aussi écrit : "les visites d’Headley mènent également directement au mouvement des Indian Mujhahideen, issu du "Azamgarh Group", les poseurs de bombes dont le leader est Riyaz Bhatkal (Roshan Khan), qu’Headleyaurait rencontré : la constitution de la deuxième équipe d’assassin de Karkare s’explique grâce à ce contact. Le 13 février 2010, quand sautera la boulangerie de Pune, haut lieu touristique, l’attentat sera attribué à Bhatkal, mais les repérages avaient été menés par Headley". Et derrrière le système bancaire de l'Azamgarh Group, nous apprend Indian Times, il y avait... l'ISI , comme l'avait été le réseau du politicien Shahabuddin, surnommé Shahabu-AK 47, il y a quelques années, à Rampur. L'homme avait été condamné à vie en 2007, pour 302 tentatives de meurtre et 364 enlèvements : chez lui on avait trouvé un arsenal composé de dizaines d'AK-47, toutes numérotées comme ayant été fabriquées au Pakistan. En avril 2004, alors qu'il était déjà emprisonné, on avait trouvé dans sa cellule des téléphones portables, avec lesquels il continuait à communiquer avec l'extérieur.

 

On a donc fabriqué des marionnettes, purement et simplement et celui qui le dit aujourd'hui est... un juge français, Marc Trévidic, qui déclarait récemment dans l'Express : "Al-Qaida est un mot commode. Il désigne en fait un mouvement intégriste prônant le recours à la violence dans le monde. Et en terre d'islam, sa propagande touche une population pauvre et qui vit sous un régime rarement démocratique. Il faut comprendre que c'est de la dictature que naît l'islamisme. Une fois que ce mouvement s'est développé dans une semi-clandestinité, les démocraties occidentales cherchent à tout prix à maintenir le dictateur au pouvoir. Ce n'est pas le seul paradoxe de notre diplomatie. L'Arabie saoudite est l'un des vecteurs de propagation du wahhabisme, qui prône un islam radical, mais elle est aussi notre alliée. Nous lui vendons des armes. Nous lui achetons du pétrole. L'Occident, pour des raisons mercantiles, soutient des alliés dangereux (*). Et nous en payons le prix. C'est nous qui avons fabriqué l'islamisme. " On ne peut être plus clair sur la question de qui a fait quoi, et de qui a créé qui... et d'où sortent les marionnettes !

 

(*) je ne m'imaginais pas avoir ce juge comme lecteur...

"Depuis que Dubaï s’est effondré comme un château de cartes, on s’est aperçu (enfin) qu’il reposait véritablement sur du sable, et sur aussi pas mal de mensonges. En Arabie Saoudite, idem : la société présente deux côtés radicalement opposés : d’une part une jeunesse avide de vivre au XXIeme siècle, de l’autre un pouvoir tentant de la juguler avec des lois d’un autre âge. L’implosion est proche, tant cette disparité entre nouveauté et réaction devient flagrante. Le creuset de ruptures sociales prochaines existe dans ces pays, et il est navrant de constater aujourd’hui que ce tour de vis réactionnaire est récent : dans les années 90, tout le monde s’attendait à un affaiblissement de ce genre de gouvernement, reposant sur une surdité totale face aux aspirations individuelles. C’est un dernier sursaut, sans nul doute. Place à la future débâcle de ces sociétés féodales hors du temps".

 


29 Messages de forum

11 février 10:42, par LE CHAT
là ils ont invité l’eau tiède ! trop forts ces yankees !
les talibans sont des pachtounes et leur but est d’imposer la charia sur place , pas de conquérir le monde ...

11 février 17:54, par morice
excellente remarque le chat, vous êtes meilleur en politique extérieure qu’en intérieure...

11 février 11:24, par Traroth
"Pour lui, c’est la faute à Condoleezza Rice, à Colin Powell et à G.W.Bush, bien sûr..." : A l’heure des comptes, les criminels finissent toujours par charger leurs complices !

11 février 12:06, par zany
Bon article...
Je ne suis plus a un mensonge prés, les USA en décadence provoque une guerre mondial pour garder leur pouvoir et taxer d’islamisme leurs opposants, utilisant les sociétés privé pour faire le sale boulot et en envoyant leurs jeunesse mourir pour un mensonge.

les Afgans ont un code d’honneur, si un soldat ennemie tombe entre leurs mains, et ce soldat dit
"nanawouathé"(pas sure de l’orthographe), qui est un mots de repentance...

L’armé française quand elle partira devras passer dans chaque village et dire ce mot, car nous sommes en faute...

11 février 12:20, par pyralene
Selon les auteurs, par exemple, les Talibans n’avaient rien su des préparatifs du 11 septembre, qui les a beaucoup surpris. ....

Ils n’ont rien compris, si j’ose dire, forcément....... :-)

Déjà en effet on avait eu droit à un sérieux incident en mai 2008 : celui de l’ONG Creative Associates International (ce qui fait un anagramme de CIA !), ou CAI, réputé est un autre paravent de la CIA...

Sérieux manque d’imagination......

Et maintenant, les rapports confirment que le sale bras du gouvernement des États-Unis - les mercenaires de Blackwater - se sont infiltrés dans les régions sensibles du Pakistan"

La quasi totalité des attentats terroristes attribués aux islamistes sont le fait de la cia et de blackwater.....dans cette région, et bien-sûr ailleurs aussi....

D’ailleurs, ces rats d’égout sont partout.....

11 février 13:08, par LeManu
Quelle horreur !
Ça alors... Mais alors, merde... on s’est trompés sur toute la ligne ?

11 février 13:20, par cocasse
En même temps, on est en droit de se demander si la fameuse "Ai quida" n’est pas une totale invention, initialement prévue pour servir d’ennemi dans le dernier James Bond.

11 février 14:03, par LeManu
Mais c’est exactement ça, Cocasse, je plusse ! Simplement ils ont mis Rumsfeld à la place de Moore.
Question de casting (jamais ce mot n’aura été si vrai).

11 février 17:56, par morice
Moore c’est bien le nom, car Roger n’a jamais égalé le seul vrai James Bond : Sean Connery et sa classe naturelle !

11 février 13:39, par dom y loulou
comment voudrait-il venir à bout d’une idée en tuant des gens, le pauvre empire des rothschilds ?

toute cette mise en scène monstrueuse pour ne pas pouvoir abolir une idée dont le temps est venu

les peuples veulent s’autodéterminer et l’apparatchik des lords britaniques se montre dans toute sa dégénerescence cosanguine face à ce mouvement de fond que personne ne peut arrêter

l’humanité devient adulte et doit se débarasser de ceux qui prétendent l’infantiliser sans cesse  !!

mais on ne criminalise toujours pas les vrais terroristes sur ce monde

ceux qui nous ont convaincu qu’il nous faut des bombes au phosphore, alors qu’on peut s’entretuer à mains nues

pourquoi ces gens seraient les tsars absolus de l’occident ? justement les plus pervers ?

l’acceptation de ce fait par le nombre les rend parfaitement complices même en pensant qu’ils ne sont responsables de rien et qu’ils ne font que s’adonner aux divertissements prévus pour eux...

c’est faux

criminalisons-les producteurs d’armes, puisque ils ne peuvent s’empêcher de répandre la haine partout !!

Déjà manquaient-ils au procès de Nuremberg dans le box des accusés quand ils étaient les premiers financiers de la shoa !!

Il n’est jamais trop tard

et dites, pour ce monstre de Caligula-Rumsfeld... dans son bouquin pour les admirateurs, victimes dociles et volontaires, il se vante aussi d’avoir donné l’ordre que des enfants irakiens soient violés devant leurs parents, comme ce fut le cas  ?

11 février 18:01, par morice
et dites, pour ce monstre de Caligula-Rumsfeld... dans son bouquin pour les admirateurs, victimes dociles et volontaires, il se vante aussi d’avoir donné l’ordre que des enfants irakiens soient violés devant leurs parents, comme ce fut le cas ?


non, il nie tout.
11 février 14:16, par Cassino
Qui a soutenu les moudjaïdines contre Karmal et les soviétiques ? Puis qui a soutenu les talibans contre les moudjaïdines ?
Tout l’occident. N’oublions jamais que tout a commencé en décembre 79 par un coup d’Etat soutenu par la CIA, contre Taraki. À l’époque les afghanes se promenaient en mini-jupes dans les rues de Kaboul, vive le progrès.........à reculons.
Les afghans non fanatisés ou instruits sont tous partis lors du départ des troupes soviétiques. Mis à part cultiver du pavot et recevoir des bombes sur le coin de la figure, les afghans n’ont pas le choix.

11 février 14:56, par Traroth
Tout l’occident, c’est vite dit ! Les dirigeants, vous voulez dire.

11 février 15:15, par Lefumiste
Très bon article !

merci de faire remonter ce genre d’infos !!


Les talibans n’ont rien à voir avec Al quaida.....

En même temps on s’en doutait un peu.... Mais qu’est ce que les américains peuvent bien aller faire dans ce coin paumé de la planète ????

Un début de réponse ici : "des géologues [américains] ont découvert en Afghanistan d’immenses gisements de fer, de cuivre, d’or et d’autres minerais, a annoncé The New York Times à la une de son édition du 14 juin. Si elles étaient exploitées, ces ressources, estimées à 1 000 milliards de dollars..."
http://www.courrierinternational.co...

11 février 18:00, par morice
merci pour les encouragements.

11 février 18:00, par joelim
Mais enfin, pourquoi en parler ? Ça n’intéresse pas les journalo-communicateurs aux ordres.

Ils z’ont pas le temps il faut qu’ils préparent leurs futures vacances au Maroc (vu que la Tunisie et l’Egypte c’est fini de profiter de la misère du peuple).
11 février 15:51, par el_chango
Longtemps restée confidentielle, la découverte en Afghanistan d’immenses gisements de gaz, d’hélium et d’autres minerais, a fini par éclater au grand jour !
Certes, l’info n’a pas fait le tour des journaux télévisés ni la une des grands quotidiens, mais il n’empêche que le secret a été révélé.

Ainsi, la grande croisade occidentale contre les Talibans n’a été que de la poudre aux yeux afin de dissimuler les arguments véritables d’une guerre immorale qui a fait des dizaines de milliers de morts et mis l’Afghanistan à feu et à sang !

 

La grande manipulation a fonctionné et en Europe, les sociétés civiles, trompées par leurs « propres » dirigeants et par leurs médias,  se sont mobilisées pour la liberté des femmes afghanes !
On a même organisé des concerts et on a même entendu Renaud et Axelle Red chanter : « Petite fille afghane…, jamais entendu parler de Manhattan ».

Aujourd’hui, plus personne n’est dupe puisque la machination et la supercherie ont été découvertes !
L’OTAN ne s’est pas déplacée en Afghanistan pour les beaux yeux des petites  filles afghanes, mais plutôt pour les réserves de gaz !

L’OTAN, en tous les cas, ne s’est jamais déplacée au Darfour, en Somalie ou à Gaza.
Quant  aux Talibans, inventés et utilisés par la CIA contre les Soviétiques, ils ont constitué à leur insu le parfait prétexte pour justifier une présence occidentale à Kaboul.

Désormais, les choses sont claires : à chaque fois qu’il y aura comme enjeu des réserves stratégiques de gaz ou de pétrole, l’Occident sera en logique de guerre et sera prêt à dévaster  n’importe quel pays, musulman de préférence avec de surcroît l’alibi d’abriter des présumés réseaux terroristes !

11 février 18:06, par joelim
Oui, mais il faut encore faire passer le message aux débiles et autres demeurés mongoliens qui peuplent la petite lucarne cathodique.

Mais sont-ils capables de comprendre la réalité du monde ?

Je ne crois pas. Manque de neurones ? Peut-être. Mais surtout manque de volonté de se confronter à une réalité totalement différente de leur immense superficialité, imbibés qu’ils sont de leur petit confort de nababs télévisuels...
11 février 17:59, par morice
en dehors de ces ressources c’est surtout le trajet d’un pipe line qui les a motivés avant tout... 


finalement, le seul encore à croire à Al-Qaida s’appelle... Sarkozy, hélas pour nous et NOS soldats.

http://www.agoravox.fr/actualites/i...

http://www.nbiou.com/international/...

http://www.liberation.fr/monde/0101...

http://dutron.files.wordpress.com/2...

http://www.cosmic-ride.com/soldiers...
11 février 17:59, par erinle
"en ce jour de 2008 où l’information US va présenter des manuels du parfait petit terroriste soi-disant fabriqués selon ses directives qui recommandaient de ne plus tuer les prisonniers. Américains, les prisonniers, ou des forces de l’Otan, bien entendu : il est si humain, ce bon Omar..."

Et pourtant selon la comission officielle du 11 septembre mollah Omar était contre les attaques du WTC il avait peur des représailles americaines et son combat n etait pas de mener le djihad travers le monde en tuant des innocents mais de consolider le regime ,OBL a du convaincre Omar de lui donner la permission d attaquer les us.

On lit aussi parfois que les talibans furent "inventés" par la CIA sauf que c est l ISI qui les a mis en place et avait les moyens de les controler et contrairement a ce que certains prétendent l ISI et la CIA ne sont pas proches bien au contraire,l affaire Davis le prouve encore. Une guerre souterraine se mène, surtout depuis l ère d un Obama qui a compris qu il devait bousculer ses peu coopératifs alliés pakistanais , 1000 "insurgés" tués par des drones depuis 2 ans en zone tribale pakistanaise

11 février 18:04, par JET67
Waoooh... quel "scoop" ! Tu parles d’une découverte...
Les chercheurs yankees commencent enfin a se rendre compte à quel point les Yankees sont cons !!! Si les résultats de ces recherches avaient été publiés par des enquêteurs "étrangers", probablement qu’ils auraient été remis en cause... mais là : une étude américaine sur les " us et coutumes" américaines... forcemment, ça tient la route !

Ho là, là, quelle déception de découvrir enfin "la vérité" ! Et moi qui croyais qu’avec leur finesse habituelle en matière de "politique étrangère", les amérloques étaient toujours dans le vrai. Ils se seraient donc trompés ; ils nous auraient donc trompés... aïe, aïe, aïe !!! 

De là a conclure que la tromperie soit une spécialité "US", une sorte de label de qualité que les "States" auraient le privilège d’apposer, comme un sceau d’appartenance, sur tout type de "contrat d’affaires", il n’y a qu’un pas. Parcequ’en définitive, c’est bien de cela dont il s’agit, lorsque l’on évoque le fonctionnement du système militaire de l’Empire US : une affaire !!!
Et quelle affaire... !!! Une affaire de mensonges plus gros les uns que les autres énnoncés sans sourciller, au nom de la raison d’Etat, par des hommes "clef", expressément nommés à des postes "clef", afin de garantir la bonne marche des affaires de ceux qui les ont placés là, expressément pour cela. "The right men, at the right place, to do the right job" comme ils disent "là-bas !

Derrière cette expression typiquement américaine "DO THE JOB" se cache la réalité du "sale boulot" à faire pour parvenir à ses fins, illustrant à merveille une mentalité de "cow boy" représentative d’une vision du monde, ignorante, paranoïaque et bélliqueuse.

Qui s’étonnera d’entendre un type comme Donald Rumsfeld, digne représentant d’une telle mentalité, persister à défendre ses "choix" sans la trace d’un remord ou d’un regret, alors que c’est cela même qu’il pourrait avouer : un manque total de CONSCIENCE !!!

11 février 18:09, par Hijack
Al Quaïda ou le Terrorisme international organisé n’existent pas !

http://www.agoravox.fr/tribune-libr...
Sacré Ben Laden !!

http://www.agoravox.tv/actualites/i...
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Heureusement que les révoltes arabes n’ont pas été prévues ... sinon, à coup sûr, on aurait crié partout que c’est sur instruction de B.L ... lol !  :-(
Depuis bientôt 10 ans, on nous le sort comme un guignol qu’on exhibe pour servir et valoir ce que de droit … Logiquement un guignol c’est pour faire peur à certains enfants et en faire rire d’autres. On nous le montre dans une photo datant de plus de 12 ans, pouponné … paraissant jeune et en très bonne santé, alors qu’on le savait déjà vieillissant et en santé défaillante.

Il n’y aurait pas de Ben Laden, seul son pantin virtuel aurait une forme de réalité.
Nous voici totalement à l’opposé du mythe agité par l’administration Bush pour justifier la « guerre au terrorisme ». Une guerre qui multiplie à l’infini les ennemis des Etats-Unis : ce sera à Obama de percer cet abcès, sans doute sans victoire militaire possible.


Qu’on se le dise … B.L n’a jamais revendiqué les attentats du 11/09 !!! Toutes les cassettes vidéos soit disant authentifiées l’ont été uniquement par la CIA … et démenties par des experts indépendants.

 

Alors comme ça, B.L parle de la France … wow !!! Chouette !!! On existe alors !!! Je n’en sais rien, s’il est mort ou vivant, mais probablement mort ou alors réduit à l’état de SDF en planque, malade, plus vieux (on se permet de nous le présenter bien joufflu et en bonne santé … parce qu’il le vaut bien ! … veulent-ils nous faire croire.


Les services secrets américains et autres, capables de suivre une mouche par satellite n’importe où sur la planète … échouent dès qu’il s’agit du dit terroriste bon teint bon œil, tous leurs moyens technologiques, humains ne parviennent pas à mettre la main dessus, même dans un dessin animé pour enfants attardés … ça ne passera pas … mais pourtant, nos médias y croient … j’espère pour eux qu’ils tentent juste de faire peur, autrement, je les plains sincèrement.

Faire tout ce tapage avec des faux est méprisable … la France passe pour une conne et les français pour des cons !

La vraie histoire de Ben Laden ne vaut pas plus que la version des guignols !

11 février 18:09, par sahabas
Beaucoup de personnes le savaient. Le problème c’est que les médias mainstream ne font hélas pas leur boulot.

Autre sujet lié à celui-ci : les vraies raisons des craintes occidentales sur les islamistes lors des révolte égyptiennes et tunisiennes :

http://resistancemusulmane.over-blog.com/article-revolutions-en-tunisie-et-en-egypte-pourquoi-l-occident-a-si-peur-des-islamistes-66955836.html

11 février 18:42, par Hijack
On le souhaitait, on le pensait, mais on ne le prévoyait pas ... Connaissant bcp d’algériens, je pensais que la première révolte viendra des algériens...
Mais comme on le constate, les pays qui sautent en premier, sont les pays soumis au sionisme et à l’impérialisme.

11 février 18:51, par soulmanfred
Très bon article , il faut rappeller que les talibans avant le 11 septembre 2001 était convié en Californie par Unocal pour parler buisiness et pipepline .


11 février 22:15, par morice
Merci Soul Man, je continue sur ma lancée dans les jours qui suivent sur les événements du Niger en remontant dans une longue enquête à la source du problème. 

11 février 20:01, par papi
Retirons nos troupes de ce bourbier, !!

Comme vont le faire les espagnols, nos soldats ne défendent pas d’intérêts Français dans ce pays,
 Stop à ce gâchis en vies humaines et aussi en argent..

11 février 20:47, par Hijack
Oserai-je... que les français se révoltent ... !!!

11 février 22:16, par morice
Oserai-je... que les français se révoltent ... !!!


vous pouvez, à voir ce soir les scènes de liesse au Caire j’ai pensé la même chose. A mon avis, il doit le craindre aussi, celui qui occupe la télé le soir à la place des somnifères...

HADOPI VS CNIL: L’UNE CHANTE, L’AUTRE PAS

La CNIL a mis 32 ans pour obtenir un budget de 13 millions d'euros. La Hadopi, un an. La CNIL a effectué 300 contrôles l'an passé. La Hadopi, elle, envoie 10 000 avertissements, par jour...
Créée en 1978, la CNIL fut la toute première autorité administrative indépendante (AAI), du nom donné à ces organismes administratifs qui agissent au nom de l’État et disposent d’un réel pouvoir, sans pour autant relever de l’autorité du gouvernement. En 1978, son budget était de 7 millions de francs, soit un peu plus d’1 millions d’euros.
Et il lui aura fallu attendre 32 ans pour arriver à obtenir du gouvernement un budget supérieur à 13 millions d’euros (13,1 en 2009, 14, 7 en 2010 (.pdf)).

La Hadopi, dernière AAI à avoir été créée, dispose quant à elle d’un “budget primitif” de 13,8 millions d’euros (.pdf) en 2011, après avoir été dotée, à sa création l’an passé, d’un budget de 10,6 millions d’euros.
La Hadopi, qui employait 40 personnes en décembre (qui nous a déclaré en employer 48 en janvier, et qui espère en employer 60 en 2011), compte pourtant trois fois moins de salariés que la CNIL, dont les effectifs sont passés de 58 agents en l’an 2000 à 80 en 2004 (.pdf), et 153 en 2010 (.pdf).
Dans l’attente du décret fixant le montant du traitement de Marie-Françoise Marais, la présidente de la Hadopi (qui est également Conseillère à la Cour de cassation, vice-présidente du Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique -CSPLA-, Présidente de la Commission nationale des inventions de salariés -CNIS- et membre de la commission d’examen des pratiques commerciales -CEPC), on se reportera aux rémunérations (.pdf) des présidents de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (HALDE, 81 096 euros bruts annuels, plus un téléphone portable), de l’Autorité de la concurrence (183 486, plus une voiture avec chauffeur), de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP, 184 292, plus une voiture de fonction), du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA, 184 964) ou encore de l’Autorité des marchés financiers (AMF, 302 986).
En tant que président de la CNIL (il est aussi sénateur), Alex Türk touche quant à lui une indemnité forfaitaire mensuelle de 3 250 euros, soit 39 000 euros bruts annuels (.pdf). Mais un récent rapport de la Cour des comptes, révélé par Le Monde, a déploré qu’il ait pris “l’initiative de s’attribuer, en supplément, des indemnités forfaitaires par séance ainsi que des vacations qui ont représenté un montant moyen de 1800 euros par mois“, le sommant de rembourser 51 000 euros d’indemnités trop-perçues, ce qu’il a fait dans la foulée.
Les conseillers de la Cour des comptes ont par ailleurs estimé que le salaire de 9 600 euros net par mois de Yann Padova, le secrétaire général de la CNIL, “excède notablement celui auquel il peut prétendre“, ce à quoi Padova a rétorqué que ses collègues du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), de la Halde ou du Médiateur gagnaient entre 9.400 et 11.500 euros par mois. Le salaire d’Eric Walter, le secrétaire général de la Hadopi, n’a pas encore été rendu public. Tout juste sait-on qu’il “ne pourra excéder un montant annuel brut de 180 000 euros” (soit 138 600 net, ou 11 550 €/mois).
Toujours en terme de salaires, la rémunération la plus importante s’élève à 36 000 euros annuel à la Hadopi, quand la rémunération des cinq personnels de direction les mieux payés est de 466 137 euros, soit en moyenne 93 227 euros annuel pour chacun en 2009 à la CNIL (source .pdf).

Quand la Hadopi souligne sa propre inefficacité

Le meilleur est pour la fin. L’étude qu’a effectué la Hadopi sur les usages des internautes françaises révèle en effet que “49% des internautes déclarent des usages illicites“.
Or, on ne dénombrait que 18% d’internautes pirates en 2008, et 30% en 2009. Autrement dit, les internautes consomment plus de biens culturels “de manière illicite” depuis que la Hadopi existe… Un comble.
La Hadopi se donne pourtant grand mal : fin 2010, elle avait en effet envoyé pas moins de 70 000 emails d’avertissement, rapporte Marc Rees sur PCInpact. Les ayant-droits, de leur côté, lui envoient 70 000 saisines “par jour“. La Hadopi s’est donc fixée un cap de 10 000 avertissements “chaque jour” à la fin du premier trimestre 2010, sachant qu’à la fin de l’année, elle “n’aura plus de limite“, et pourra donc en envoyer 20, 30 ou 100 000…
Récemment, PCInpact révélait que la Sacem avait, à ce jour, transmis à la Hadopi 2,2 millions d’”incidents” identifiés par la société Trident Media Guard (TMG) chargée de traquer les utilisateurs des réseaux P2P. Ce à quoi il convient de rajouter les autres “incidents” repérés par TMG pour le compte des quatre autres ayant-droits. Chacun d’entre-eux ayant le droit d’envoyer 25 000 PV par jour à la Hadopi, ce sont donc pas moins de 125 000 avertissements qui, potentiellement, pourraient être envoyés quotidiennement…

A 32 ans, la CNIL peine encore à sévir

Tout aussi récemment, une étude révélait par ailleurs que 82 % des entreprises et administrations ne respectaient pas la loi informatique et libertés, 32 ans après son adoption.
Si la CNIL compte trois fois plus de salariés que la Hadopi, elle n’a, de son côté, effectué que 300 contrôles l’an passé, contre une trentaine seulement (.pdf) en 2001.
De 2005 à 2010, la CNIL a adressé 25 avertissements (.pdf), ainsi que 61 sanctions dont 41 adoptées avec publicité, soit sur son propre site, soit sur Legifrance. 34 de ces sanctions étaient pécuniaires, pour un montant moyen de 15 000 euros.
A la CNIL, le service des sanctions est composé de deux juristes, d’une assistante et de plusieurs stagiaires, le service des plaintes comprend 13 personnes, et le service des contrôles 12 personnes. La Hadopi, elle, emploie, en plus des trois membres de la Commission de protection des droits, 12 agents dédiés uniquement à la gestion des demandes d’identification et de l’envoi des courriers recommandés. En 2011, ils seront 24.
Nous avons donc d’un côté une autorité qui veut obliger les internautes à devenir leurs propres Big Brother, qui paie une entreprise privée pour les placer sous cybersurveillance, afin de constituer un fichier de délinquants présumés, qui renverse la charge de la preuve de sorte qu’il sera impossible de prouver son innocence en cas d’erreur… et qui, à peine lancée, explique benoîtement qu’il y a plus de pirates aujourd’hui qu’avant sa création.
De l’autre, nous avons une autre autorité, garante de nos droits informatique et libertés mais qui, 32 ans après sa création, peine toujours à faire respecter la loi, alors même que le gouvernement cherche à la décapiter, et à lui couper les vivres.
Et si, plutôt que de continuer à inciter les gens à consommer illégalement en gaspillant de l’argent dans la Hadopi, on transférait son budget à la CNIL, afin d’aider ceux qui nous mettent dans leurs fichiers à respecter notre vie privée ?
En attendant, vous pouvez aussi télécharger le poster qui suit, par Marion Boucharlat, et qui résume ce duel de Titans :
Illustration CC DuneChaser.