Pour la Vérité sur le monde du renseignement intérieur

L’article suivant est une tribune libre rédigé par « Sam », un fonctionnaire de police affecté à la Direction Centrale du Renseignement Intérieur français :


Policiers du RAID après l'assaut dans l'appartement de Mohamed Merah

En tant qu’officier de police judiciaire attaché à la direction du contre-terrorisme de la DCRI, je crois indispensable d’apporter un certain nombre de précision sur l’affaire Merah.

J’ai rejoint la DCRI dès sa création en juillet 2008. Comme la plupart de mes collègues j’ai été enthousiasmé par ce projet, sa mission et les moyens dont nous devions bénéficier. Mais nous allions vite déchanter. Des moyens, certes opérationnels. En effet la fusion de la DST et des Renseignements généraux devait accroître les moyens en personnels et rendre plus efficace le travail de terrain. Malheureusement les ambitions personnelles des patrons de services ont rapidement mis à mal ce magnifique outil.

Pour des effectifs totaux d´environ 3000 fonctionnaires nous avons près de 200 commissaires, soit environ un
commissaire pour 15 fonctionnaires, sans compter les directeurs, sous-directeurs, directeurs adjoints, sous-directeur adjoints, contrôleur, etc…

Hormis dans certains pays d’Afrique, nous devons être le service de police comptant le plus petit nombre de
fonctionnaires par commissaire. Et encore il faut déduire de ce nombre de fonctionnaires le chauffeur du commissaire, la secrétaire du commissaire et prendre dans les coûts le véhicule de fonction du commissaire cela réduit le nombre d’opérationnels par commissaire à peine à 10 fonctionnaires. Je ne citerai pas là les rivalités entre patrons qui ne font qu’aggraver la situation.

Nos concitoyens sont en droit de se demander pourquoi ne pas réduire le nombre de commissaires pour augmenter le nombre d’agents opérationnels. Budgétairement un commissaire en moins c´est environ cinq fonctionnaires de plus sur le terrain. Mais cela est sans compter le tout-puissant syndicat des commissaires et l’appartenance de plus de 80 % d’entre eux à la franc-maçonnerie.

Vous vous demandez certainement le rapport entre cela et l’affaire de Toulouse. S’il n’y avait que 10 à 15 djihadistes potentiels en France comme le clament surtout les tons de ministres et directeurs cela ne poserait pas de problème si ce n’est un vaste gaspillage. Mais nous sommes très loin du compte.

LE FONCTIONNAIRE LE TRAITANT (M. MERAH) PENSAIT AVOIR EN LUI UN INFORMATEUR FIABLE

Les cellules islamistes radicales, majoritairement de la mouvance salafiste, représentent au bas mot plusieurs centaines si ce n’est un millier d’individus. Bien entendu ils ne sont pas tous susceptibles de se transformer en un Mohamed Merah. Mais pour faire ce qu’il a fait Mohamed Merah n’a pu agir seul. Il a bénéficié de l’appui logistique et financier d’une des 80 cellules islamistes actives identifiées sur le territoire national. Le suivi et le traitement des informations obtenues sur ces cellules de façon quotidienne demande un travail considérable et la DCRI manque cruellement de personnels aptes à traiter rapidement des informations principalement en langues étrangères.

En ce qui concerne plus particulièrement l’affaire Merah, nous nous trouvons face à un cas d’école. Le fonctionnaire le traitant pensait avoir en lui un informateur fiable. Ce n’était pas le cas, Mohamed Merah a su habilement abuser de cette confiance pour mener à bien la mission terroriste à laquelle il était formé depuis plus de deux ans.
 Si les négociations en vue de sa reddition ont duré près de 32 heures c’est parce qu’il fallait ce temps pour décider ce qu’il convenait de faire pour éviter un scandale. Le RAID et le GIPN disposaient de moyens suffisants pour mener un assaut non létal contre un individu seul, sans otage, même lourdement armé. Il semblerait que très rapidement il ait
été décidé que cet individu ne devrait pas être laissé en état de parler. Les 300 douilles retrouvées sur place et le « tir pour tuer » du tireur d’élite de la section Oméga du RAID ne laisse pas la place au doute.  Il est temps que la vérité soit dite aux français, étant moi-même de culture musulmane, je sais de quoi je parle, il n’y a pas d’islam modéré. Ce que l’on appelle généralement des musulmans modérés sont des individus qui, comme moi, sont de culture musulmane et ont une
pratique sociale de la religion comme la plupart des Français chrétiens, juifs ou musulmans qui limitent leurs pratiques religieuses à l’abstention de consommation de certains aliments, un respect plus ou moins fidèle des jeûnes, carême ou ramadan et à la célébration de certaines fêtes telle l’Aïd, Kippour ou Pâques.

La grande majorité des mosquées, y compris celles ayant pignon sur rue, sont tenus par des prédicateurs venus de l’étranger et menant des prêches militants. Dans la plupart de ces mosquées se trouvent des recruteurs chargés de repérer et de recruter les individus les plus aptes au Jihad.
Face à cette situation je ne m’étonne pas qu’une grande majorité de mes collègues soit attirés par le discours populiste et ne proposant aucune solution efficace du Front National. Il ne faut plus se cacher la vérité. L’islam prépare depuis plus de 35 ans une guerre contre l’Occident et ses alliés, les monarchies pétrolières. Tout comme l’iceberg, la partie visible de cette guerre, tel le 11 septembre, les  talibans, les attentats en France, en Espagne, au Royaume-Uni et Mohamed
Merah ne sont qu’une infime partie de ce qui se prépare.
 IL N’EST PAS TROP TARD POUR AGIR
 Il n’est pas trop tard pour agir. Pour cela il faut que les pays occidentaux se montrent fermes aussi bien dans leur politique sécuritaire intérieure qu´au travers leurs relations diplomatiques avec les principaux bailleurs de fond que sont le Qatar, l’Iran, la Syrie et ceux qui en Arabie Saoudite espèrent sauver leur peau en payant leurs futurs bourreaux.
Il faut que la justice des pays occidentaux comprenne que l´Islam méprise la faiblesse et que les jugent arrêtent de trouver des excuses aux individus que nous lui déferons, quand elle ne nous refuse pas tout simplement les moyens d´agir, quitte a ne pas assumer les morts qui en découlent. Mais cette  justice est indépendante et surtout irresponsable. Un juge qui tue par procuration en libérant un criminel n´est jamais poursuivi, un fonctionnaire de police qui fait usage de son arme est systématiquement traité comme un assassin.

Les Français sont prêts entendre un discours de vérité, les Français de culture musulmane sont les premières victimes de la bouillie politiquement correcte qui est servie à longueur de journaux télévisés, dans la presse et par nos dirigeants
politiques. Tout comme il y avait des collaborateurs des nazis il y a désormais les collabos des islamistes. Dans les années 40 ils s’appelaient « Je suis Partout » ou « Le Matin », en 2012 ils s’appellent « le Monde » ou « Libération », dans les années 40 il étaient membres du Parti Populaire Français en 2012 ils sont militants des Verts ou du NPA.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire