La Quenelle a ses clones apparemment !

Origine AGORAVOX du 31 décembre 2013

Quand des membres de la LDJ posent en faisant le signe de ralliement du Léhi, organisation terroriste qui souhaitait combattre aux côtés des nazis durant la Seconde guerre mondiale

Si les « directeurs de conscience » et les politiques s’indignent chaque fois qu’un individu « glisse une quenelle », forme alternative au bras d’honneur popularisé par l’humoriste Dieudonné, il convient de constater que leur sensibilité semble bien moins développée lorsqu’il s’agit de dénoncer les agissements de jeunes membres de l’extrême-droite sioniste qui font le signe de ralliement à une organisation terroriste au passé sanglant, et aux accointances idéologiques douteuses. Contrairement à la quenelle, dont la définition officielle a été énoncée par la LICRA (salut nazi inversé), ce geste et ses références n’ont pas été étudiés…
Le Léhi s’est notamment illustré dans plusieurs attentats terroristes et autres assassinats, comme celui de Lord Moyne, ministre britannique du Moyen-Orient, au Caire en 1944, ou du médiateur de l’ONU Comte Folke Bernadotte à un carrefour de Jérusalem en 1948. Une action reconnue comme positive en Israël puisque, ainsi que l’a relevé le San Francisco Chronicle le 15 août 1977, l’Etat Juif a édité un timbre à l’effigie d’Avraham Stern (dit Yair), fondateur de ce groupe plus connu sous le nom du Gang Stern.
Si les membres de la Ligue de Défense Juive disent combattre le nazisme, il est fort probable que peu d’entre eux savent que l’idéologie qu’ils prônent (à savoir l’émigration des français juifs en Israël – voir Jeune juif, prépare ton Alyah) avait, en 1940, poussé le Léhi à adresser à Adolf Hitler une proposition de collaboration militaire. Ce document historique, publié par Lenni Brenner dans son ouvrage – 51 documents : la collaboration sioniste avec les nazis – permet de comprendre les aspirations profondes du mouvement auquel ces jeunes ont fait référence devant le théâtre de Dieudonné :
Cette proposition à Hitler a été rédigée à la fin de l’année 1940, quand Avraham Stern (1907-1942) continuait d’appeler son mouvement le « vrai » Irgun, duquel il avait fait scission cette année là. Plus, ils prirent le nom de Lohamei Herut Yisrael (Lehi en abréviation), Combattant pour la Liberté d’Israël. Ils étaient, cependant, mondialement connus sous le nom que les britanniques leur donna en Palestine : le gang Stern.
Ce document a été présenté à deux diplomates allemands en 1941, au Liban, administré ensuite par la France de Vichy alliée au Reich. La proposition fut déposée à l’ambassade d’Allemagne en Turquie, où elle fut trouvée après la guerre.
On retrouve souvent dans les discours des hommes politiques de l’Allemagne Nationale Socialiste l’idée que le pré-requis au Nouvel Ordre en Europe nécessite une solution radicale à la question Juive, par le déplacement des populations (« Judenrein »).
L’évacuation des masses juives d’Europe est une précondition pour résoudre la question juive ; mais cela ne peut être rendu possible et accompli par l’installation dans ces masses dans le foyer du peuple Juif, et au travers de l’établissement d’un Etat Juif dans ses frontières historiques.
Résoudre de cette façon le problème juif, apportant ainsi une fois pour tout la libération du peuple Juif, est l’objectif de l’activité politique et des années de lutte du mouvement de libération des israélites, l’Organisation Militaire Nationale (Irgun Zvai Leumi) en Palestine.
Le OMN, bien conscient des sympathies du Reich allemand et de ses autorités vis à vis des activités sionistes au sein de l’Allemagne et vis à vis des plans d’émigrations sionistes (Accord Haavara), est de l’opinion que :
1 – Des intérêts communs pourraient exister entre l’établissement d’un Nouvel Ordre en Europe en conformité avec les concepts allemands, et la véritable aspiration du peuple Juif, ainsi qu’elle est incarnée par l’OMN.
2 – Une coopération entre la nouvelle Allemagne et un foyer hébraique renaissant serait possible.
3 – L’établissement de l’Etat Juif historique sur une base nationale et totalitaire, lié par un traité avec le Reich allemand, serait dans l’intérêt de la préservation et de l’accroissement de la puissance allemande au Proche-Orient.
Prenant en compte ces considérations, l’OMN en Palestine, sous la condition que les aspirations du mouvement de libération israélite sus-mentionnées soient reconnues du côté du Reich allemand, offre de prendre part à la guerre dans le camp de l’Allemagne.
Cette offre de l’OMN, couvre les activités dans les champs militaires, politiques, et du renseignement, en Palestine, et, en accord avec notre préparation déterminée, au dehors de la Palestine. L’OMN serait connecté à l’entraînement militaire et à l’organisation des ressources en hommes juifs en Europe, sous le commandement de l’OMN. Ces unités militaires pourraient prendre part au combat pour conquérir la Palestine, si une telle opération était décidée.
La participation indirecte du mouvement de libération israélite dans le Nouvel Ordre en Europe, qui est déjà à son étape préparatoire, devrait-être liée avec une solution positive-radicale du problème Juif européen en conformité avec les aspirations du peuple Juif mentionnées ci-dessus. Cela affermirait de façon extraordinaire la base morale du Nouvel Ordre aux yeux de l’humanité.
La coopération du mouvement de libération israélite suivrait aussi la ligne de l’un des derniers discours of Chancelier du Reich allemand, in lequel Herr Hitler insista sur le fait qu’il utiliserait toutes les alliances et coalitions afin d’isoler et de vaincre l’Angleterre.
Voici une brève vue générale du développement, de l’essence, et de l’activité de l’OMN en Palestine :
L’OMN s’est fondée en partie à partir des groupes d’auto-défense juifs en Palestine, et du mouvement Révisionniste (Nouvelle Organisation Sioniste – NZO), avec lequel l’OMN s’est allié au travers de la personne de M. Vladimir Jabotinsky jusqu’à sa mort.
L’attitude pro-anglaise de l’Organisation Révisionniste en Palestine, qui empêchait le renouveau d’une union profonde, a mené durant l’automne de cette année à une rupture complète entre cette organisation et l’OMN aussi bien qu’une prochaine scission dans le mouvement Révisionniste.
Le but de l’OMN est l’établissement de l’Etat Juif dans ses frontières historiques. L’OMN, en contraste avec toutes les autres tendances sionistes, rejettent l’infiltration colonisatrice comme seul moyen de rendre accessible et peu à peu prendre possession de notre patrie et de mettre en pratique son slogan, la lutte et le sacrifice, comme le seul vrai moyen pour la conquête et la libération de la Palestine.
A cause de son caractère militant et de sa position anti-anglaise l’OMN est forcée, sous les persécutions constantes de l’administration anglaise, d’exercer son activité politique, et les entraînement militaires de ses membres en secret en Palestine.
L’OMN, dont les activités terroristes ont démarré dès le début de l’automne 1936, est devenue, après la publication du Livre Blanc britannique, encore plus active durant l’été 1939 au travers d’une intensification couronnée de succès de son activité activité terroriste et du sabotage de possessions anglaises. A ce moment ces activités, aussi bien que la diffusion quotidienne d’une radio clandestine, était connu et discuté par pratiquement tout la presse mondiale.
L’OMN maintien des bureaux politiques indépendants à Varsovie, Pari, Londres et New York depuis le début de la guerre.
Le bureau à Varsovie était principalement préoccupé par l’organisation militaire et de l’entraînement la jeunesse nationale Sioniste et était connecté de près avec les masses juives qui, spécialement en Pologne, ont soutenu et supporté de façon enthousiaste, de toutes les façons, le combat de l’OMN en Palestine. Deux journaux ont été publiés à Varsovie (L’Action et Jérusalem Libérée) : c’était des organes de l’OMN.
Le bureau à Varsovie a maintenu d’étroites relations avec l’ancien gouvernement polonais et ses cercles militaires, qui apportèrent leur plus grande sympathie and compréhension au regard des buts de l’OMN. Ainsi, dans l’année 1939 des groupes de membres de l’OMN ont été sélectonnés pour être envoyés de Palestine en Pologne, où leur entraînement militaire a été complété en casernes par des officiers polonais.
Les négociations, afin d’activer et de concrétiser leur aide, a pris place entre l’OMN et le gouvernement polonais à Varsovie – preuve qui peut être trouvée dans les archives du précédent gouvernement polonais – ont cessé à cause du commencement de la guerre.
L’OMN est étroitement lié aux mouvements totalitaires de l’Europe dans son idéologie et sa structure.
La capacité combattante de l’OMN ne pourrait jamais être paralysée ou sérieusement affaiblie, ni par les puissantes dispositions de défense par l’administration anglaise et les arabes, ni par les socialistes juifs.
Ainsi qu’en fait état le professeur Yakov M. Rabkin dans son Histoire de l’Opposition juive au sionisme, la très grande majorité des masses juives était à l’époque fermement hostile à l’idéologie sioniste, notamment en pour l’Europe de l’Est où les populations juives talmudistes s’y sont opposé pour des raisons théologiques (cf le Talmud de Babylone et le traité kétoubot 111a) ; en France, c’est le sentiment patriotique qui avait rendu la progression du sentiment national juif si difficile. Les agissements des fanatiques du Léhi, qui agissait dans le but de promouvoir leur seul et unique intérêt, ne peuvent donc être amalgamé à l’ensemble des populations juives européennes.
Le traumatisme de l’holocauste a provoqué un séisme dans la définition de l’identité juive, se rattachant de façon de plus en plus exclusive au fil des années par les défenseurs zêlés de l’Etat d’Israël.
1499657_573953179351079_178174366_n (1)Aujourd’hui, sauf quelques groupes comme l’Union des Juifs Français pour la Paix et quelques intellectuels comme Jacob Cohen, peu sont ceux qui osent affirmer leur hostilité au sionisme, non sans être victime de violences ou de calomnies.
Concernant le haut du pavé des instances représentatives juives, médiatisé et pesant sur le plan politique que cela soit au Consistoire de Paris comme au CRIF, il est occupé par des individus dont la solidarité avec Israël est ostentatoire et indéfectible.
grand_israelAinsi, toute critique d’Israël ou violence contre une personne de confession juive est utilisée afin de dénoncer un « climat d’antisémitisme », créant alors un terreau favorable aux buts fixés par des organisations telles que la Ligue de Défense Juive, qui ne font que prolonger la lutte du Léhi : obtenir une France « Judenrein » par l’Alyah, et l’établissement d’un Etat juif dans ses « frontières historiques », le fameux « Grand Israël ».
Ce discours semble malheureusement être de plus en plus persuasif et efficace. En 2013, ce sont 3120 français qui ont quitté le pays pour aller vivre en Israël ! Ce qui représente une augmentation de 63% sur l’année précédente.
De plus, cette photo représentant des militants faisant le geste de ralliement du Léhi devant le Théâtre de la Main d’Or pose la question suivante : s’agit-il d’une menace en vue d’un prochain attentat, dans la droite ligne de leurs inspirateurs ?
Les problématiques liées à ce « geste du Léhi » sont donc bien plus inquiétantes, par ses références philosophiques, que le phénomène de la « quenelle »… A croire que le « devoir de mémoire » est bien sélectif !

Achetez de l’or et des maisons car les banques vont bientôt exploser


26 décembre, 2013
Posté par Benji sous Argent et politique

L’analyse ne fait que confirmer tout ce qui a été dit ici jusqu’à présent, on se rapproche du mur… Maintenant, à vous de faire vos choix avec les moyens dont vous disposez: soit vous vous préparez à un impact imminent (avec les moyens du bord au pire…), soit vous allez chercher de bonnes nouvelles à la télévision qui ne vous informe en rien de la situation réelle.Mais de doute manière, ce qui doit arriver finira par arriver!


Quand le prix de l’once d’or descendra en dessous de 1 150 dollars il va falloir acheter pour se protéger des la faillite inéluctable des banques cc/flickr/hto2008

L’œil du cyclone, c’est cet endroit bien connu dans la tourmente, un endroit de calme plat, un endroit où tout semble aller pour le mieux et en réalité… ce n’est qu’un moment, qu’une pause dans le passage du cyclone.
La situation économique que nous vivons correspond en tout point à la définition de l’œil du cyclone.
Encore une fois, rien n’a changé depuis 2007, début de la crise dite des subprimes. Beaucoup d’agitation, beaucoup de plans de relance, beaucoup d’argent dépensé, un nombre incalculable de sommets et de réunions de la dernière chance, des moyens colossaux mis en œuvre mais au bout du compte, rien ou presque n’a changé.
Alors ce soir, en ce jour de baisse de l’or relativement importante, je tenais à partager avec vous ma conviction la plus profonde sur la situation économique. Vous dire que vraisemblablement ce mouvement baissier va nous conduire sur le seuil des 1 000 dollars l’once, et que nous allons pouvoir nous renforcer à bon compte sur le métal jaune, car encore une fois, rien n’a changé. Avant de vous faire un petit exercice de prospective, je voulais partager avec vous une information chiffrée vraiment importante car tout le reste en découle logiquement.
Un accord merveilleux sur l’union bancaire
Avant de vous donner cette information chiffrée, petit retour sur l’événement insignifiant d’hier concernant l’accord sur l’union bancaire en Europe, obtenu de longue lutte et d’arrachée ! Un accord qui nous est vendu avec moult tambours et trompettes ! Un véritable concert de louanges où des mamamouchis incompétents et corrompus s’autocongratulent sous le regard bienveillant d’une presse complice relayant le message divin d’espoir sur la solidité des banques.
Alors retenez ceci. D’ici 10 ans (n’oubliez pas que le temps en Europe est une notion très spécifique permettant de bien saisir le principe de relativité cher à Einstein), nous aurons un fonds de garanti doté de 55 milliards d’euros… dans 10 ans ! 55 milliards seulement et pour l’Europe entière. Autant dire rien !
Maintenant, je reviens sur cet article du Monde dont je voulais vous parler avec les chiffres qu’il dévoile et qui sont parfaitement vrais. Ils sont vrais et terrifiants. Jugez plutôt.

Les produits dérivés dépassent leur niveau d’avant-crise
« L’étude publiée mardi 17 décembre par le cabinet d’analyse financière indépendante AlphaValue, intitulée « Quelles banques sont des Fukushima en puissance ? », montre que ce n’est pas près de changer. Celle-ci révèle en effet que la valeur notionnelle des dérivés (c’est-à-dire la valeur faciale qui apparaît sur les contrats de ces produits) dépasse désormais son niveau d’avant la crise des subprimes.
Au premier semestre 2013, elle s’élevait en effet à 693 000 milliards de dollars, contre 684 000 milliards au premier semestre 2008, selon les chiffres que le cabinet a tirés des rapports de la Banque des règlements internationaux (BRI). L’équivalent de dix fois le PIB mondial, contre trois fois le PIB mondial il y a quinze ans. »
« AlphaValue a également épluché les documents officiels des grandes banques européennes afin de déterminer quelles sont celles qui détiennent les montants notionnels de produits dérivés les plus élevés. »
Et voici le classement que je vous conseille d’imprimer et de mettre sur votre table de chevet. Ainsi, lorsque vous douterez de votre stratégie patrimoniale, et certains parmi vous risquent de connaître de fortes périodes de doutes dans les prochaines semaines, regardez quelques minutes seulement cette petite feuille de papier. Regardez-là et rappelez-vous que c’est précisément pour cette raison, et quoi que l’on vous dise, quoi que vous entendiez, quelles que soient les analyses fumantes et fumeuses que l’on vous livre.
1/ Deutsche Bank : 55 600 milliards
2/ BNP Paribas : 48 300 milliards
3/ Barclays : 47 900 milliards
8/ La Société générale : 19 200 milliards
9/ Le Crédit agricole : 16 800 milliards
Maintenant, effectuez par vous-même l’addition pour ces 3 banques françaises, puis comparez la somme totale… au PIB de la France qui est globalement de 2 000 milliards d’euros.
Si une seule banque française explose, c’est toute la finance mondiale qui explose, et notre PIB de 2 000 milliards n’est que roupie de sansonnet ! Dès lors ce sera game over. La fin. The End. Terminé. Fini. Envolé, tout ! Plus d’épargne, plus de monnaie, plus d’échange, rien… Une véritable fin du monde économique.
Le journal Le Monde fait remarquer très justement dans cet excellent article que « les régulateurs sont conscients du problème, et exigent notamment que les échanges de produits dérivés passent à l’avenir par des chambres de compensation – structures qui assurent le règlement-livraison des transactions et garantissent le respect des règles de transparence et de sécurité ».
Sauf que là encore, la puissance du lobby bancaire, l’imbrication et la force des banques rendent tous les États dépendants des banquiers. « La main qui donne est au-dessus de celle qui reçoit. » Et c’est une évidence. Là encore, il faudra au moins 10 ans avant de faire des avancées d’escargot et encore… D’ici là, le monde financier aura déjà explosé plusieurs fois.
Rien que pour BNP Paribas, plus de 48 000 milliards de produits dérivés. Nous ne sommes pas dans la finance. Nous ne sommes pas dans les concepts économiques. Nous sommes dans de la pure folie humaine, et cette folie nous emportera tous, en annihilant au passage nos épargnes, nos patrimoines, nos fortunes.

Le chien aboie, la caravane passe !
Laissez aboyer le chien, et que la caravane de l’or poursuive son chemin. Achetez, accumulez, vous pourrez passer à l’achat si l’or descend jusqu’à 1 150 dollars l’once. Soyez acheteur de tout ce que vous pouvez entre 1 150 et 1 000 dollars l’once. Idem pour l’argent métal. Faites une razzia, faites-vous plaisir pendant les fêtes et en janvier. Ce sont les soldes, profitez-en ! L’or et l’argent s’achètent. Cela ne se revend pas… éventuellement nos métaux peuvent être transmis à nos héritiers. Ils sont une assurance.

Profitez de ce moment dans l’œil du cyclone pour affiner vos préparatifs
Après tout, lorsque l’on voit cet article sur les pires prévisions économiques, (ici), on peut se poser quelques questions sur la capacité prédictives des « zexperts » et autres « zéconomistes », dont le rôle est plus de rassurer tout le monde en permanence que de cerner véritablement les risques. (À propos de prédictions économiques je vous réserve une petite surprise pour l’édition du 24 décembre qui, j’espère, vous plaira autant qu’elle vous amusera.)

Bref, préparez-vous ! Encore et toujours. Inlassablement.
1/ Une maison de campagne.
2/ Un PEBC (plan épargne boîtes de conserve) avec tout plein de toutes les choses qui vous seront utiles en cas de problème. Le concept de PEBC est évidemment une métaphore pour désigner tout ce dont vous auriez besoin en cas d’arrêt des flux. C’est donc beaucoup plus large que de simple totem de boîtes de raviolis mais je pense que vous l’aviez tous compris !
3/ De l’or pour stocker de la valeur. De l’argent comme monnaie d’échange. D’ailleurs, vous avez encore la possibilité de commander votre kit de survie en argent métal en allant sur le site d’auCOFFRE.
4/ Pour ceux qui en ont les moyens, terres agricoles ou forêts.
De façon générale, débancarisez au maximum (Vera carte pour les dépenses quotidiennes avec 100 % d’or physique derrière votre carte bleue…), achetez le maximum d’actifs tangibles, pensez pour ceux qui ont beaucoup d’épargne ou des schémas complexes type crédits in fine avec contrat d’assurance vie nanti à sortir très vite des montages car vous allez boire le bouillon en perdant votre épargne d’un côté et en devant votre crédit de l’autre !

Soyez dans le réel. Pas dans le virtuel.
Lorsqu’une banque, fut-elle française et fut-elle la BNP, est engagée à hauteur de 48 000 milliards de produits dérivés (montant notionnel), la messe est dite. En face, la BNP dispose de moins de 100 milliards d’euros de fonds propres. C’est l’ensemble du système financier mondial qui est en faillite virtuelle.
N’imaginez pas que l’on puisse trouver 700 000 milliards de dollars.
N’imaginez pas que les banques centrales puissent imprimer de tels montants sans déclencher une hyperinflation d’ampleur biblique.
N’imaginez pas qu’à la fin du film le super-héros d’Hollywood sauvera le monde de la destruction.
Alors saluez la baisse de l’or comme elle se doit ! L’or baisse, c’est une excellente nouvelle car nous allons pouvoir en acheter encore plus.
Remerciez chaque jour les bullion banks pour leur manipulation sur les cours, car si cela effraie les mains faibles, les spéculateurs, et ceux qui veulent gagner simplement de l’argent sur les métaux, alors cela est très bon pour nous. En baissant les prix, les acheteurs de long terme que nous sommes, les « goldeux » historiques comme nous, ceux qui souhaitent simplement se préparer, ceux que je nomme les prévoyants, se fichent pas mal du cours de l’or ou de celui de la boîte de raviolis. Car lorsque que nous regardons ce qu’il se passera, lorsque nous quitterons l’œil du cyclone, nous savons que nous aurons besoin de survivre à un cataclysme économique. Peut-être arrivera-t-il en 2014, ou pas… peu importe.
Lorsqu’une seule banque française détient pour plus de 48 000 milliards de produits dérivés, vous devez avoir la certitude que vous n’êtes pas à la fin de la crise… mais dans l’œil du cyclone, et ce calme peut être trompeur. Ne vous méprenez pas.
Restez à l’écoute.
À demain… si vous le voulez bien !!
Source: Economiematin.fr via Fortune


APRES L'ARMAGEDDON

Chômage : «l'inversion est engagée» selon Sapin, «pari perdu» pour Fillon

LeParisien.fr au 26.12.2013

Après la publication des mauvais chiffres du chômage du mois de novembre, ce jeudi 26 décembre, les réactions politiques ont fusé dans l'équipe gouvernementale et sa majorité comme dans les rangs de l'opposition, du FN au centre en passant par l'UMP. 

Selon un communiqué du président de la République,
 François Hollande, l'inversion de la courbe du chômage «est bien amorcée». «Ce mouvement pour être significatif doit se poursuivre mois après mois». «C'est une bataille de chaque jour», martèle le chef de l'Etat.

Cette bataille, pour être gagnée, «suppose d'amplifier la reprise de la croissance économique à travers le soutien à l'investissement des entreprises», fait valoir M. Hollande. «Elle passe aussi par la pleine utilisation de tous les instruments en faveur de l'emploi : réforme du marché du travail, emplois d'avenir, contrats de génération», détaille-t-il.

Michel Sapin, ministre du Travail, a défendu, lors d'une conférence de presse, le bilan du gouvernement et mis en avant les chiffres trimestriels plutôt que les relevés mensuels. « Il y a 1300 chômeurs en moins chaque mois, c'est bien une inversion de la courbe. En moyenne trimestrielle, nous avons une légère inversion de la courbe au 4e trimestre pour la catégorie A. C'est insuffisant car il y a beaucoup trop de chômeurs. Oui, le chômage recule modestement mais il recule. Le chômage recule sur les deux derniers mois du quatrième trimestre. C'est globalement satisfaisant car l'inversion est engagée.»

La porte-parole du gouvernement
 Najat Vallaud-Belkacem s'est exprimée via les réseaux sociaux  (Twitter)
#Chômage :l'inversion de la courbe est engagée. Les chiffres de novembre sont un appel à maintenir nos efforts. ½
Le gouvernement reste pleinement mobilisé dans la bataille pour l’emploi. 2/2

Bruno Le Roux, président du groupe PS à l'Assemblée nationale estime dans un communiqué que «mois après mois la situation s'améliore même si elle n'est pas linéaire (...) Tout notre défi est de conforter et d'accélérer cette reprise. C'est le levier de la confiance pour les entreprises et la création d'emplois».

François Rebsamen, président du groupe PS au Sénat, estime que l'examen des chiffres sur plusieurs mois «confirme que la progression mensuelle, inéluctable, du chômage est enfin stoppée». «L'inversion de la courbe du chômage est donc à notre portée et l'engagement pris par le président de la République est proche de devenir une réalité».

Le premier secrétaire du Parti socialiste,
 Harlem Désir, a considéré que 2013 était l'«année de l'inversion» de la courbe du chômage. Au-delà des aléas statistiques au mois habituels en période de retournement -baisses en août et octobre, ressacs en septembre et novembre-, le quatrième trimestre 2013 s'annonce comme celui de l'inversion de la courbe du chômage», écrit Harlem Désir dans un communiqué. «Le Parti socialiste salue et soutient le gouvernement qui a engagé toutes ses forces dans la bataille de l'emploi sans négliger aucune piste», conclut Harlem Désir.

La droite tire à boulets rouges

Le président de l'UMP, Jean-François Copé, a demandé à François Hollande de «prendre acte de son échec». Selon lui, «la multiplication des contrats aidés et des radiations n'aura pas suffi à masquer l'implacable réalité: le nombre de chômeurs n'a jamais été aussi élevé dans notre pays». «Ecrasées d'impôts, de taxes, de normes, soumises à des décisions politiques néfastes et à une instabilité permanente, les entreprises n'arrivent plus à produire en France et à créer des emplois», dénonce le président de l'UMP. «Je demande solennellement à François Hollande de s'inspirer des mesures que nous avons proposées et d'en finir avec l'idéologie et l'amateurisme», poursuit M. Copé, citant parmi ces mesures la «fin des 35 heures», la «baisse du coût du travail et de la fiscalité» ou encore «la simplification drastique des normes».

D'après l'ancien Premier ministre,
 François Fillon, «Ce soir le piège se referme un peu plus sur François Hollande qui est en passe de perdre son grand pari politique d'inverser la courbe du chômage. Cet échec prévisible est le résultat d'une mauvaise stratégie économique. Aucune décision forte n'est intervenue pour se donner véritablement les moyens de cette inversion. Alors que le gouvernement aurait dû accélérer sur l'investissement, sur la compétitivité et le désendettement, la France est redevenue championne d'Europe des impôts. Le premier tiers du quinquennat de François Hollande n'a été que du temps perdu pour l'économie française face à l'urgence du redressement national.»

Dominique Bussereau, ancien ministre des Transports, a réagi sur Twitter.
Triste échec du #gouvernement dans la lutte contre le#Chômage Pas de#Sapin de#Noël pour cette promesse - une de plus- non tenue .


Yves Jégo, délégué général de l'UDI et ancien secrétaire d'Etat à l'Outre-mer, juge dans un communiqué «qu'aucune perspective durable de baisse significative du chômage ne semble hélas poindre à l'horizon». «La France paye ainsi très cher la double erreur économique d'une majorité socialiste qui a préféré le gourdin fiscal aux réformes structurelles indispensables pour baisser la dépense publique».

Le député des Alpes-Maritimes
 Eric Ciotti s'est laissé aller à un trait d'humour sur Twitter.
Le communiqué de l'Elysée sur le chômage confirme qu'Hollande prépare sa reconversion comme humoriste

Pour
 Florian Philippot, le vice-président du Front national interrogé sur i-Télé: «C'est un nouveau bug de communication car ce gouvernement à défaut d'agir, comme le précédent, compense par de la sur-communication, avec cette histoire folle d'inversion de la courbe pour la fin 2013. Le gouvernement doit se fixer un seul objectif: relancer la croissance, la création de valeurs, et donc l'emploi, car il est évident que le chômage continue d'augmenter dans un pays qui est à 0% de croissance (...) On espère bien sûr que le chômage va diminuer, on peut croire aux miracles, mais il n'y a pas de raison que ça arrive.»

Medef et syndicats sceptiques

Pour Eric Aubin, secrétaire confédéral de la
 CGT, il n'y a «pas de cadeau de Noël pour le gouvernement et la galère se poursuit pour les demandeurs d'emploi. Trois clignotants continuent d'être au rouge: le chômage des jeunes, le chômage des seniors et le chômage de longue durée. Les emplois aidés sont certes utiles, mais ça ne fait pas une politique de l'emploi. Il faut remettre à plat les aides publiques et redéfinir une autre politique de l'emploi. C'est la seule solution pour inverser la courbe du chômage. En dessous de 1,5% de croissance, on ne créé pas d'emplois. Pour moi (François Hollande) a perdu son pari. Là, l'inversion, il ne faut pas s'y attendre».

Selon la secrétaire générale adjointe de la
 CFDT, Véronique Descacq, «ces chiffres sont décevants et médiocres et montrent qu'il faut poursuivre avec plus de volontarisme les politiques de soutien à l'emploi», notamment la formation des chômeurs et le dispositif des contrats de génération, qui n'a «pas bien marché». «D'un mois à l'autre, on voit qu'on a vraiment du mal à sortir du chômage les seniors et les chômeurs de longue durée. Nous n'avons jamais tellement misé sur l'inversion (de la courbe du chômage). Notre préoccupation est vraiment de faire en sorte que par l'intermédiaire des dispositifs aidés, les jeunes et les plus éloignés de l'emploi remettent le pied à l'étrier. Mais c'est aussi que l'économie reparte sur un rythme de croissance et de confiance en elle qui fasse que l'investissement et les créations d'emplois reprennent».

Dans un communiqué, le
 Medef explique que «les réformes structurelles sont nécessaires pour engager une dynamique durable de création d'emplois». Cela «ne pourra se faire que grâce à des entreprises compétitives et les emplois aidés ne sont que des outils conjoncturels». Le patronat appelle à un «allégement de la fiscalité pesant sur les entreprises, l'allégement du coût du travail» et «la simplification de notre réglementation». Il plaide pour une «baisse des prélèvements obligatoires et des dépenses publiques» pour «redonner de l'air aux entreprises comme aux citoyens».

Enfin,
 Force Ouvrière, par l'intermédiaire de son secrétaire confédéral, Stéphane Lardy, juge que «l'inversion de la courbe du chômage n'est pas pour aujourd'hui. Effectivement ça augmente moins vite qu'avant mais globalement on a une situation qui stagne, avec sans doute des passages de catégories à d'autres. On laisse toujours les mêmes derrière: le chômage des seniors augmente, celui des demandeurs d'emploi de longue durée ne bouge pas. Et malheureusement l'absence de croissance fait que le nombre de chômeurs ne va pas diminuer. Les entreprises continuent à supprimer des postes pour regagner des marges, de la productivité. Le risque majeur en 2014 c'est une croissance sans emploi.»
LeParisien.fr

PRISM : le gouvernement américain s'oppose aux entreprises du web

PRISM : le gouvernement américain s'oppose aux entreprises du web
par CelineLhorte le jeudi 3 octobre 2013 à 02:55:28

Depuis plusieurs mois déjà, les révélations liées à PRISM continuent. Si le gouvernement américain doit faire face à des critiques, les entreprises du web impliquées aussi. Parmi elles, Microsoft, Yahoo!, LinkedIn et Facebook ont saisi la Cour de justice du Foreign Intelligence Surveillance (FIS) pour obtenir le droit de publier des informations concernant les demandes américainesCe 2 octobre, a été rendu public l'avis défavorable du gouvernement. Il refuse de divulguer des informations. La Cour du FIS doit rendre, ultérieurement, ses conclusions.


Jusque-là, les informations liées à PRISM révélaient un programme de surveillance étrangère sans précédent: surveillance des données des internautes non américains via les entreprises du web, mais aussi déchiffrage des contenus et accès aux données sur smartphones. Les internautes non américains ont des réactions diverses : de l'acceptation au refus qu'un gouvernement autre puisse surveiller leurs actions personnelles. 
Les dernières révélations liées à PRISM concernent, cette fois-ci, essentiellement les Américains. The New York Times a récemment dévoilé que la NSA analysait les relations sociales de certains Américains. Grâce à sa base de données issue d'internet et de la vie quotidienne (banque, déplacement, etc.) l'agence crée des graphes des interactions sociales de ces Américains. Cette révélation a des répercussions, car les Américains n'acceptent pas d'être surveillés et analysés. 

Les entreprises du web impliquées dans PRISM tentent de rassurer les internautes. Persuadés que la transparence peut aider, Microsoft, Yahoo!, LinkedIn et Facebook ont saisi la Cour de justice du FIS. Leur objectif est que le gouvernement américain leur permette de publier des informations concernant ses demandes de renseignement via la loi Patriot Act
Avant que cette Cour spéciale rende sa décision, le gouvernement a, ce lundi, transmis son rapport, rendu public ce 2 octobre. Il s'oppose à la requête des entreprises
Le ministère de la Justice a déclaré que : « de telles informations seraient inestimables pour (nos) adversaires, qui pourraient tirer une image claire des orientations de surveillance du gouvernement (...) y compris lorsque le gouvernement lance ou étend la surveillance en impliquant des fournisseurs ou des services que les adversaires considéraient, auparavant, comme sûrs.» 

Nous verrons, prochainement, quelle conclusion sera prise par la Cour du FIS. 

Crédit photo: NSA

Anonymous : 13 personnes inculpées aux États-Unis

Anonymous : 13 personnes inculpées aux États-Unis

Suite aux actions menées en 2010 et 2011 contre des sites web, les inculpations se poursuivent. Après des jugements prononcés en Angleterre en début d'année, un tribunal américain de Virginie vient d'inculper 13 personnes. Âgées de 21 à 65 ans, elles sont suspectées d'être membres d'Anonymous et d'avoir participé au blocage des sites. 

Anonymous regroupe des hacktivistes qui souhaitent défendre la liberté. Agissant sur internet et ailleurs, leurs actions sont encouragées ou condamnées. 

En 2010, ils ont, entre autres, réagi au blocage de WikiLeaks. Cette association, avec le même objectif de défense de la liberté d'expression, se veut lanceur d'alerte. Fondé par Julian Assange, WikiLeaks rend publics des documents gouvernementaux plus ou moins secrets. Fin 2010, le site a été victime de blocage. Via un grand nombre d'ordinateurs, en les mitraillant de requêtes simultanées, les serveurs sont saturés et le site est inaccessible. Cette technique est nommée « déni de service distribué » ou DDoS. Son hébergeur, Amazon, son fournisseur de domaine, EveryDNS, ont lâché WikiLeaks et les systèmes de paiement Visa, PayPal et MasterCard ont bloqué le financement de l'association

En réaction, Anonymous a lancé l'« opération Payback » pour, selon eux, « lutter contre la censure ». Via des attaques de DDoS, les sites de paiement ont été bloqués. 
Quelques mois plus tard, des membres d'Anonymous auraient réagi au blocage du site The Pirate Bay enattaquant des sites américains liés à l'industrie cinématographique

Suite à ces attaques, des poursuites judiciaires ont été lancées avec des arrestations dans plusieurs pays. Au début de l'année, trois personnes ont été condamnées au Royaume-Uni de 6 mois avec sursis à 18 mois fermes. 
Cette semaine, un tribunal américain, situé en Virginie, a inculpé 13 personnes de « conspiration en vue de provoquer intentionnellement des dommages à un ordinateur protégé ». 
Âgées de 21 à 65 ans et issues de différents états, elles sont suspectées de faire partie d'Anonymous et d'avoir participé aux cyberattaques. 

À suivre. 
ThomasK. le dimanche 6 octobre 2013 à 16:42:34
Crédit photo: Anonymous

Gaz de schiste : y a-t-il des permis d’exploration dans votre région ?






Ce n’est plus de la politique, c’est du poker menteur. Les industriels prétendent ne plus chercher de gaz de schiste, le gouvernement dit ne pas vouloir leur exploitation. Sauf que tout prouve le contraire.
Dans l’ombre des labos, dans les couloirs de l’Assemblée, sur les bancs des tribunaux, ils s’agitent : les industriels ne renonceront pas sans combattre aux gaz et pétrole de schiste qui dorment, peut-être, sous nos pieds.

Les permis d’exploration en France au 1er juillet 2013 (Cécile Bourdais/Terra Eco)
Les permis d’exploration en France au 1er juillet 2013 (Cécile Bourdais/Terra Eco)
A l’époque, on a cru le dossier clos
Au début, pourtant, leur bataille semblait mal engagée. Entre juillet 2011 et septembre 2012, les parlementaires, suivis des présidents Nicolas Sarkozy et François Hollande, ont enchaîné les mesures pour limiter l’exploration et l’exploitation de cette manne potentielle.
Visée, la nature même de ces hydrocarbures dits « non conventionnels ». Ceux-ci ne se laissent pas attraper aisément. Impossible de les pomper au cœur d’un réservoir, il faut, pour aller les chercher, casser la roche-mère qui les abrite, grâce à la fracturation hydraulique. Besoins gargantuesques en eau, risque de pollution des aquifères et de séismes, émissions de CO2 : les inconvénients de cette technique sont nombreux. Alors, de fracturation hydraulique, en France, il n’y aura point.
Ce fut le sens de la loi Jacob, adoptée en juillet 2011. Celle aussi des annulations de permis de recherche suspects détenus par les pétroliers. A l’époque, on a cru le dossier clos.

Batho dénonce « une guérilla judiciaire »

C’était sans compter la pugnacité des compagnies. Depuis l’entrée en vigueur de la loi, les voilà abonnées aux prétoires. Delphine Batho, ancienne ministre de l’Ecologie, dénonce même « une guérilla judiciaire ». Parmi les pétroliers privés de permis de recherche par Nicolas Sarkozy, Total fut le premier à dégainer. Assurant se conformer à la loi, l’opérateur a déposé contre l’Etat un recours administratif, dont il attend encore le jugement.
Même punition, autre réaction. Le 18 avril dernier, l’Américain Schuepbach a carrément saisi le Conseil d’Etat d’une question prioritaire de constitutionnalité (QPC). En clair, la société texane estime que la loi bannissant le recours à la fracturation hydraulique pour les pétroliers est contraire à la Constitution, notamment puisque la technique est, dit-elle, autorisée pour les acteurs de la géothermie. La QPC a été transmise au Conseil constitutionnel, qui doit répondre avant le 12 octobre.
A l’heure où nous écrivons ces lignes, impossible de savoir si la loi vacillera sous les coups de boutoir des industriels. Ni si une nouvelle législation, plus stricte ou plus laxiste, lui succédera. Ni même si la révision en cours du code minier viendra verrouiller la question, empêchant les opérateurs de forer sans consulter les habitants ni enquêter sur les dommages induits par un forage.

Les permis octroyés aux industriels

Pour dénoncer ce manque de consultation, justement, deux communautés de communes du Bassin parisien ont, elles aussi, déposé une QPC contre un permis détenu en Seine-et-Marne. Le résultat se fait attendre. Une certitude néanmoins, les lignes longtemps gelées du dossier sont en train de bouger. Et pas seulement dans les tribunaux.
Pour le prouver, Terra eco s’est plongé dans les permis d’exploration octroyés aux industriels. Ils sont mentionnés sur la carte ci-dessus, ainsi que les forages déjà en cours.
Carte : Cécile Bourdais. Texte : Thibaut Schepman et Karine Le Loët.
Retrouvez le dossier complet sur TerraEco.net.