Nicolas Dupont-Aignan - Un Young Leader de la FAF qui imite très mal François Asselineau

Monsieur Dupont-Aignan, pourquoi avez-vous autant de mal à faire sortir de votre bouche (comme tous les membres de cette assemblée d'ailleurs) les mots suivants :
 http://www.youtube.com/watch?v=2xdnLcGIX-A#t=287
Article 50 du Traité de Lisbonne :
1. Tout État membre peut décider, conformément à ses règles constitutionnelles, de se retirer de l'Union.
2. L'État membre qui décide de se retirer notifie son intention au Conseil européen. À la lumière des orientations du Conseil européen, l'Union négocie et conclut avec cet État un accord fixant les modalités de son retrait, en tenant compte du cadre de ses relations futures avec l'Union.
 Cet accord est négocié conformément à l'article 218, paragraphe 3, du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne. Il est conclu au nom de l'Union par le Conseil, statuant à la majorité qualifiée, après approbation du Parlement européen. 30.3.2010 FR Journal officiel de l'Union européenne C 83/43
3. Les traités cessent d'être applicables à l'État concerné à partir de la date d'entrée en vigueur de l'accord de retrait ou, à défaut, deux ans après la notification visée au paragraphe 2, sauf si le Conseil européen, en accord avec l'État membre concerné, décide à l'unanimité de proroger ce délai.
4. Aux fins des paragraphes 2 et 3, le membre du Conseil européen et du Conseil représentant l'État membre qui se retire ne participe ni aux délibérations ni aux décisions du Conseil européen et du Conseil qui le concernent.
La majorité qualifiée se définit conformément à l'article 238, paragraphe 3, point b), du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne.
5. Si l'État qui s'est retiré de l'Union demande à adhérer à nouveau, sa demande est soumise à la procédure visée à l'article 49.
Pierre Hillard : la French-American Foundation, lobby discret de l’euro-atlantisme
samedi 7 avril 2007

Nous reproduisons ici un entretien accordé au site Decapactu parPierre Hillard, auteur de nombreux ouvrages et articles sur les relations euro-atlantiques, à propos du programme Young Leaders de la French-American Foundation (FAF) où des grands dirigeants d’entreprise, des journalistes, des hommes politiques de premier et second plans se côtoient, certains affichant fièrement leur atlantisme, d’autres étant beaucoup plus discrets...

RECTIFICATIF : Contrairement à ce qui a été écrit ci-dessous, Nicolas Dupont-Aignan n’est plus « membre » de la Fondation franco-américaine, son nom ne figure plus dans la liste des Young Leaders depuis cette année (2011)
Décapactu. — Comment et pourquoi la French-American Foundation (FAF) a été créée ?
Pierre Hillard. — A l’origine, la French-American Foundation (FAF) [1] a été créée par trois éminents Américains en 1976 : James G. Lowenstein, James Chace et Nicholas Wahl. Les deux premiers étaient membres du très influent CFR (Council on Foreign Relations) où s’élabore la politique étrangère américaine tandis que le troisième était professeur de science politique. Ces représentants américains se sont appuyés sur des Français occupant de hautes fonctions.
Ainsi, on retrouve un des fondateurs de la revue Le Point, Olivier Chevrillon ; le président de Péchiney, Pierre Jouven ; le futur représentant du comité exécutif de EADS, Jean-Louis Gergorin qui travaillait au ministère des Affaires étrangères ; le futur président de l’Institut français des relations internationales (IFRI), Thierry de Montbrial...
Le lancement officiel de la FAF eut lieu grâce à la proposition du président Giscard d’Estaing, lors d’un repas à l’ambassade de France à Washington le 18 mai 1976, en présence du président des Etats-Unis, Gerald Ford et du secrétaire d’Etat, Henry Kissinger. Le but recherché, comme le rappellent les textes officiels, est le suivant : « L’objectif de la Fondation franco-américaine est de renforcer la relation franco-américaine considérée comme un élément essentiel du partenariat transatlantique. » Cette formulation atlantiste recèle, bien évidemment, beaucoup de choses.
D. — Qu’y fait-on ?
P. H. — De multiples rencontres ont lieu entre représentants français et américains afin de discuter de sujets comme la défense, la politique, le journalisme, le syndicalisme ... Dans le cas de ce dernier, le syndicaliste américain et président de l’AFL-CIO, John Sweeney, a participé à ces rencontres sous l’égide de la FAF comme le souligne le rapport French-American Foudation 2003 - 2004. En fait, il s’agit de « lisser » les points de vue afin d’aboutir à un consensus favorable au partenariat transatlantique. Toutes ces rencontres officielles et officieuses permettent de créer une communion de pensée parmi les acteurs de la FAF appartenant à des secteurs variés.
D. — Que répondez-vous à ceux qui disent que la FAF n’est rien d’autre qu’un club cultivant l’amitié entre les peuples américain et français ?
P. H. — Il va de soi qu’évoquer le principe d’un « club cultivant l’amitié entre les peuples américain et français » est une farce. D’abord, l’amitié n’existe pas entre les Etats. En revanche, on peut assister à des élans d’amitié entre certains peuples. Cependant, restons prudent. En effet, en raison des rivalités économiques et, parfois, militaires, ces liens d’amitié peuvent vite disparaître. Ensuite, à la lecture des noms composant le groupe des généreux donateurs et dirigeants, on peut se dire que des raisons bien matérielles et idéologiques doivent agiter les esprits de la FAF. En effet sans tous les nommer, on y trouve Franck Carlucci du groupe Carlyle ; David Rockfeller, ancien président du Council on Foreign Relations et fondateur de la Trilatérale ; Ernest-Antoine Sellière, ancien président du patronat français et européen ou encore un des anciens présidents de la FAF, John Negroponte, ancien ambassadeur à Bagdad. A ce niveau, la philanthropie n’existe pas.
D. — Comment entre-t-on à la FAF et qui en fait partie ?
P. H. — La French-American Foundation se subdivise en deux branches : New York et Paris. Dans les deux cas, l’objectif de la FAF est d’intégrer des personnes appartenant à l’élite politique, économique, militaire et journalistique afin de véritablement quadriller le terrain. Pendant de nombreuses années, c’est le professeur de science politique et membre du CFR, Ezra Suleiman, qui fut le seul habilité à accepter les recrues françaises de la FAF désignées par le terme de Young Leaders. Comme le rappelle avec netteté le programme de sélection : « Depuis son lancement en 1981, le programme des Young Leaders aspire à sélectionner chaque année les candidats français susceptibles d’occuper des postes à haute responsabilité. Une démarche identique est adoptée aux Etats-Unis. » Les textes officiels précisent que la sélection s’opère en trois phases :
La première phase consiste à pré-sélectionner des candidats. Celle-ci se fait par l’intermédiaire du réseau de la French-American Foundation, par d’anciens Young Leaders ou d’actuels membres du Conseil de surveillance. Récemment, un effort a été entrepris pour diversifier socialement et professionnellement les candidats, notamment par le repérage dans la presse des profils prometteurs.
La deuxième phase consiste à recueillir formellement les candidatures. Les dossiers ainsi constitués contiennent la biographie du candidat et une lettre de recommandation. Des entretiens de motivation sont organisés.
La dernière phase de la procédure est la sélection finale des candidats. Après avoir reçu le dossier de chaque candidat, le Comité de sélection se réunit. Ce Comité comprend environ dix membres dont la majorité sont des anciens Young Leaders. Les candidats ayant obtenu le plus de voix sont sélectionnés.
Comme on peut le constater, n’entre pas qui veut à la FAF. Les gagnants sélectionnés sont véritablement « la crème de la crème » parce que tout simplement, il faut véritablement montrer patte blanche. Par conséquent, les noms américains et français, membres des Young Leaders, sont véritablement une élite dont l’objectif officiel est de « renforcer la relation franco-américaine considérée comme un élément essentiel du partenariat transatlantique ». Côté américain, nous pouvons relever le président Bill Clinton ; sa femme, Hillary Clinton ; l’ex-patron de l’OTAN en Europe, le général Wesley Clark... La liste est longue. Dans le cas des Young Leaders français, nous trouvons de nombreux journalistes comme Christine Ockrent, Jean-Marie Colombani (Le Monde), Emmanuel Chain, Jérôme Clément (président d’ARTE) ; mais aussi de nombreux députés socialistes, François Hollande, Pierre Moscovici, Arnaud Montebourg ; et de l’UMP, Alain Juppé, Yves Censi, Valérie Pécresse, Philippe Auberger, Jacques Toubon, Eric Raoult ou encore Nicolas Dupont-Aignan [2]...
D. — On trouve dans la liste des Young Leaders beaucoup de partisans du néolibéralisme et des atlantistes déclarés. Mais comment expliquez-vous la présence de personnalités comme Arnaud Montebourg, François Hollande ou Nicolas Dupont-Aignan ?
P. H. — La grande force de la FAF est d’accueillir en son sein les représentants politiques issus des grands courants qui officiellement s’opposent : le socialisme et ce que l’on appelle abusivement la droite, l’UMP. En fait, la classe politique française s’est ralliée depuis longtemps au dogme du mondialisme anarcho-capitaliste. Cependant, il est utile pour le système de maintenir une opposition artificielle alors qu’en fait, nous vivons dans le régime du parti unique. En jouant l’alternance droite-gauche, on fait croire au peuple qu’il y a une autre politique possible. En fait, ces dirigeants politiques UMPS mènent le pays vers la même direction : l’intégration à un bloc euro-atlantique, prélude à l’Etat mondial. Le cas de Nicolas Dupont-Aignan est intéressant. Officiellement, ce monsieur défend avec passion la souveraineté française mâtinée de gaullisme. En fait, c’est un leurre. Son appartenance à la FAF, depuis 2001, le prouve. Je rappelle que si NDA a été accepté au sein de la French-American Foundation, cela signifie qu’il a dû présenter obligatoirement des gages prouvant sa bonne foi. On ne trompe pas facilement les élites mondialistes de la FAF. Ce politicien est utile au système parce qu’il est un dérivatif.
En effet, il doit donner l’illusion qu’il défend un idéal classique de défense de la souveraineté nationale donnant l’espoir qu’une chance existe, qu’une échappatoire est possible. Ainsi, il pourra canaliser un courant de Français mécontents du système politique classique en leur faisant miroiter des possibilités d’un meilleur lendemain à condition de se battre, d’y croire, de s’engager avec passion, blablablablabla ... Comme le disait Racine,« J’embrasse mon adversaire pour mieux l’étouffer. » Dans le cas de NDA, il s’agit de contrôler un mouvement du peuple en faveur de la cause nationale pour ensuite arrondir les angles, empêcher que les vrais patriotes puissent diffuser de véritables informations sur les origines de l’européisme et du mondialisme.
Quand on ne peut pas arrêter une tendance, en particulier la rébellion de nombreux Français en faveur du retour à la souveraineté, il est préférable d’accompagner le mouvement pour l’étouffer par la suite. C’est la mission de NDA. Ce dernier ne doit pas jouer la comédie de l’homme qui n’est pas au courant des objectifs de la French-American Foundation compte tenu des conditions de sélection pour y adhérer. Quant on fait partie de la FAF dont le but ultime est de réaliser un bloc euro-atlantique complet, on ne peut pas en même temps être gaulliste et se présenter comme un ardent défenseur d’une France souveraine. Dans le cadre de la course à la présidentielle pour 2007, NDA a mobilisé des espoirs pour récolter cinq cents signatures. Comme par hasard, l’affaire a échoué au grand dam des Français fidèles à la cause gaulliste. N’est-ce pas là un bon exemple de stérilisation des bonnes énergies ?
D. — Pensez-vous que la direction d’un des plus grand parti de France puisse appartenir à la FAF ?
P. H. — C’est le cas de François Hollande, le patron du PS. Il suffit aussi de voir la longue liste des politiques membres du Parti socialiste et de l’UMP appartenant à la FAF. Peu importe l’équipe au pouvoir, la FAF aura ses hommes et ses femmes au pouvoir en France au service de l’Atlantisme. Il ne faut pas oublier aussi la présence de nombreux membres de la FAF au sein des grandes entreprises et du milieu journalistique. D’une certaine manière, tout est verrouillé.


Young Leaders français depuis 1981

Pierre Albouy (2003)
Managing Director
Rothschild, Inc.
Jean-Luc Allavena (2001)
Associé
Apollo Management
Philippe Askenazy (2005)
Professeur d’Economie
CNRS
Lynda Asmani (2007)
Chargée de mission
ADETEF
Philippe Auberger (1989)
Membre du Comité monétaire
Conseil Général
Banque de France
Agnès Audier (2000)
Havas
Maryse Aulagnon (1994)
Président
Groupe Affine
Pascal Ausseur (2002)
Capitaine de Vaisseau
Etat-Major des Armées
Bertrand Badré (2002)
Directeur Financier
Crédit Agricole
Laurence Bagot (2007)
Journaliste
Les Echos
Patricia Barbizet (1994)
Directeur Général
Artémis
Nicolas Bazire (1998)
Directeur Général
Groupe Arnault
Karol Beffa (2005)
Pianiste et compositeur
Ecole Normale Supérieure
Najat Belkacem (2006)
Présidente de la Commission Culture
Région Rhône Alpes
Michel Bon (1981)
Président
Devoteam
Isabelle Bordy (2004)

Stéphane Boujnah (2000)

Managing Director
Deutsche Bank France
Pierre-Antoine Braud (2003)
Chercheur
Frédérique Bredin (1994)
Directrice Déléguée auprès du Directoire
Lagardère Active Médias
Pierre de Briançon (2007)
Capitaine de Frégate
Marine Nationale

Roland de la Brosse (2006)
Président
Plasto
Manuel Carcassonne (2001)
Directeur Littéraire
Editions Bernard Grasset
Henri de Castries (1994)
Président du Directoire
Groupe AXA
Yves Censi (2003)
Député de l’Aveyron
Assemblée Nationale
Emmanuel Chain (1999)
Elephant & Cie
Vincent Chapel (2003)
Founding Partner
Archimède SAS
Jérôme Chartier (2003)
Deputé de Val d’Oise
Assemblée Nationale
Hedwige Chevrillon (1996)
Journaliste
BFM
Jérôme Clément (1982)
Président
La Sept - ARTE
Laurent Cohen-Tanugi (1996)
Avocat, Paris et New York
Skadden, Arps, Slate, Meagher & Flom LLPGeneral Counsel
Anne-Laure de Coincy (2005)
Member of Cabinet for Gunter Verheugen
Vice President of the European Commission
Annick Cojean (2000)
Grand Reporter
Le Monde
Jean-Marie Colombani (1983)
Michel Combes (1998)
Président Directeur Général
TDF
Béatrice Cossa-Dumurgier (2007)
Secrétaire du Comité Exécutif
BNP Paribas
Yseulys Costes (2007)
Co-Fondatrice et Présidente
Millemercis.com
Matthieu Croissandeau (2002)
Rédacteur en chef adjoint
Le Nouvel Observateur
Christophe Cros (1999)
Président Directeur Général
SITA France
Olivier Danos (1989)
Directeur Scientifique
Généthon
Charlotte Dennery (2003)
Comex, Finance et Stratégie
BNP Paribas
Loraine Donnedieu de Vabres (2000)
Avocate associée
Cabinet Jeantet
Louis Dreyfus (2005)
Directeur général adjoint
Nouvel Observateur
Sylvie Dreyfus (1981)
Direction des affaires maritimes et des gens de mer
Ministère de l’Equipement, des Transports et du Logement
François Dufour (2004)
President
Play Bac Publishing
Nicolas Dufourcq (1994)
Chief Financial Officer
Cap Gemini Ernst & Young
Nicolas Dupont-Aignan (2001)
Député de l’Essonne
Maire d’Yerres
Amaury Eloy (2000)
Fondateur & co-Président
NewWorks
Hakim El Karoui (2007)
Assistant Director
Rotschild
Bruno Erhard-Steiner (2003)
Directeur des relations et de la communication extérieures
MERCK
Jean-Louis Escary (2005)
Président et Fondateur
GenOdyssee SA
Bernard Faivre d’Arcier (1983)
Ancien Directeur Artistique du Festival d’Avignon
Eric Fassin (1994)
Professeur Agrégé
Département de Sciences Sociales
Ecole Normale Supérieure
Olivier Ferrand (2005)
Délégué Général
A gauche en Europe
Geneviève Férone (2001)

Stéphane Fouks (2001)

Co-Président Exécutif 
EURO RSCG CORPORATE et d’EURO RSCG OMNIUM
Michel Garcin (1982)
Président
French-American Foundation – France
Nicolas Gaume (1999, 2000)
Senior VP Mobile Games
Groupe Lagardère
Jean-Louis Gergorin (1994)
Ancien Executive Vice President Stragetic Coordination
European Aeronautic Defense and Space Company
Bernard Guetta (1981)
Journaliste
France Inter
Jean-Claude Guillebaud (1981)
Directeur Littéraire
Editions du Seuil
Sylvain Hefes (1995) 

François Henrot (1981)
Associé-Gérant
Rothschild & Cie Banque
Catherine Hodeir-Garcin (1989)
Agrégé d’histoire
IUFM Amiens
François Hollande (1996)
Premier Secrétaire
Parti Socialiste
Erik Izraelewicz (1994)
Directeur de la Rédaction
Les Echos
François Jaclot (1994)
Managing Director Equities
FJ Consulting
Jean-Marc Jancovici (2002)
Jean-Noël Jeanneney (1983)
Europartenaires
Laurent Joffrin (1994)
Directeur, Libération
Alexandre de Juniac (2002)
Directeur Général, Division Air Systèmes Aériens
Thalès
Alain Juppé (1981)
Ancien Premier Ministre
Maire de Bordeaux
Philippe Jurgensen (1981)
Président-Directeur Général
ACAM
Thomas Kamm (1998)
Partner
Brunswick Group
Sylvie Kauffmann (1998)
Journaliste
Le Monde
Yves de Kerdrel (2005)
Journaliste
Le Figaro
David Kessler (1999)
Directeur
France Culture
Nathalie Kosciusko-Morizet (2005)
Secrétaire d’Etat à l’Ecologie
Députée UMP de l’Essonne
Sophie L’Hélias-Delattre (1999)
Avocate à la Cour, New York
Bruno Lafont (1989)
Président Directeur Général
Lafarge

Marwan Lahoud (1999)
Co-Président
EADS
Marie Lajus (2006)
Chef du service de la communication et des relations publiques
Cabinet du Préfet de Police de Paris
Philippe Langenieux-Villard (1994)
Maire, Conseiller Régional
Ville d’Allevard
Christopher Laszlo (1989)
President
Innov-Ethics Group, LLC

Anne Lauvergeon (1996)
Présidente du Directoire
AREVA
Philippe Le Corre (2004)
Associé
Publicis Consultants
Frédéric Lemoine (2006)
Président du Conseil de Surveillance
AREVA
François Léotard (1981)
Ancien Ministre
Inspecteur Général des Finances
Bruno Le Roux (1998)
Député de Seine-Saint-Denis
Assemblée Nationale
Jean-Louis Levet (1989)
Directeur
IRES
Yves Lichtenberger (1981)
Président
Université de Marne la Vallée
Francis Lorentz (1983)
Président
IDATE
Philippe Manière (1994)
Directeur Général
Institut Montaigne


Caroline de Margerie (1994)
Maître des Requêtes
Conseil d’Etat
Gilles de Margerie (1989)
Directeur Finances et Risques Groupe
Crédit Agricole S.A.
Pierre Mariani (1995)
Head, International Retail & Finance Services
BNP Paribas
Laurent Ménière (2002)
Senior Managing Director
Bear Stearns, London
Alain Mérieux (1982)
Président-Directeur Général
BioMérieux
Emmanuelle Mignon (2005)
Directrice de Cabinet

Présidence de la République
Alain Minc (1981)
Président
AM Conseil
Arnaud Montebourg (2000)
Député de Saône-et-Loire
Assemblée Nationale
Ludovic de Montille (1989)
Banker
BNP Paribas
Véronique Morali (1995)
Présidente
Chanel
Nicolas Moreau (2001)
Directeur Général
AXA
Aquilino Morelle (1998)
Ancien Conseiller au Cabinet du Premier
Ministre
Christine Morin-Postel (1981)
Ancienne Administratrice de sociétés
Camille Morineau (2006)
Conservatrice, collections contemporaines
Musée National d’Art Moderne, Centre Pompidou
Pierre Moscovici (1996)
Ancien Ministre
Secrétaire National aux Affaires Internationales
Parti Socialiste
Cécile Moulard (2000, 2001)
Sixième Continent
Laurance N’Kaoua (2003)
Journaliste
Les Echos
Dominique Nora (1994)
Rédactrice en Chef Adjoint
Le Nouvel Observateur
Olivier Nora (1995)
Président du Directoire
Editions Grasset et Fasquelle
Christine Ockrent (1983)
France 3
Denis Olivennes (1996)
Président Directeur Général
Groupe FNAC
Bruno Paccagnini (2004)
Lieutenant Colonel
Etat-Major des Armées
Valérie Pecresse (2002)
Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche
Députée des Yvelines
Matthieu Pigasse (2005)
Managing Director
Lazard Frères
Dorothée Pineau (1989)
Maire-adjointe chargé de l’Urbanisme, l’Environnement et des Espaces Verts
Ville de Boulogne-Billancourt
Hélène Ploix (1983)
Chairman
Pechel Industries
Eric Raoult (1994)
Maire de Raincy
Alain Richard (1981)
Maire de Saint-Ouen L’Aûmone
Pierre Richard (1981)
Président du Conseil d’Administration
Dexia
Pascal Riché (1999)
Rédacteur en Chef
Rue 89
Maximilien Rouer (2005)
Chief Executive Officer
Becitizen
Shan Sa (2002)
Ecrivain
Floriane de Saint Pierre (2003)
Président
Floriane de Saint Pierre et Associés
Hamid Senni (2007)
Directeur
Vision Enabler
Guy Sorman (1982)
Président
Editions Sorman
Bertrand de Talhouët (1999)
Président
La Redoute
Valérie Terranova (2000)
Ancienne Chargée de Mission auprès du Président de la République
Nicolas Tissot (2003)
Directeur Financier
Electrabel SA
Jacques Toubon (1983)
Ancien Ministre
Agnès Touraine (1996)
Act 3 Consultants
Marisol Touraine (1998)
Secrétaire National à la Solidarité
Parti Socialiste
Stéphane Treppoz (1999)
Senior Adviser
Wendel Investment
Jean-Noël Tronc (1998)
Directeur de la Stratégie et de la Marque
Orange France
Justin Vaisse  (2007)
Senior Fellow
Brookings Institution
Arnaud Ventura (2004)
Président du Directoire
Microcred
François Villeroy de Galhau (1995)
Président-Directeur Général
Cetelem
Philippe Wahl (1994)
Directeur Général
Royal Bank of Scotland
Laurent Wauquiez (2006)
Porte Parole du Gouvernement, Député de la Haute-Loire

Le lien d'où fut tirée cette liste est aujourd'hui un lien qui ramène à une page blanche du site de la FAF, étonnant non ?
http://www.french-american.org/leadership/young-leaders/alumni-francais.html
La liste mise à jour mais où ne figure plus Nicolas Dupont-Aignan est ici :

http://www.french-american.org/files/liste-yl-fr-81-10.pdf

Washington sur Seine ? Ces ministres de François Hollande qui ont été formés par les Américains !

La French American Fondation est connue pour sa formation, les "Young Leaders", réservée à une dizaine de jeunes surdiplômés chaque année. Sur les huit socialistes sélectionnés comme Young Leaders depuis François Hollande en 1996, six rentrent dans son gouvernement cette semaine. Le plus "atlantiste" n'est pas toujours celui qu'on croit...

Exit Alain Juppé, Valérie Pécresse, Nathalie Kosciusko-Morizet, Laurent Wauquiez, Jeannette Bougrab... Place à François Hollande, Pierre Moscovici, Arnaud Montebourg, Marisol Touraine, Najat Vallaud-Belkacem, Aquilino Morelle (plume du Président), etc.
« Enfin des têtes nouvelles ! » entend-t-on ici ou là. Nouvelles ? Tout est relatif, quand on sait décrypter la liste ci-dessus : en fait, tous ces « Young Leaders »  de l’UMP ont laissé la place à des « Young Leaders » du Parti socialiste. Car François Hollande et Pierre Moscovici depuis 1996, Marisol Touraine et Aquilino Morelle depuis 1998, Arnaud Montebourg depuis 2000 et Najat Vallaud-Belkacem depuis 2006, sont tous des « Young Leaders ». Tous ont été minutieusement sélectionnés et « formés » par ce très élitiste réseau Franco-Américain, inconnu du grand public, sponsorisé entre autres par la banque Lazard. En d’autres termes, ils ont tous postulé et se sont fait parrainer pour être admis à suivre ce programme phare mis en place par la FAF, la French American Fondation. La FAF est elle-même un organisme à cheval sur Paris et New-York, créée en 1976 conjointement par les présidents Ford et Giscard d’Estaing. A noter qu’entre 1997 et 2001, John Negroponte présida la FAF, avant de devenir entre 2005 et 2007, sous Georges Bush, le premier directeur coordonnant tous les services secrets américains (DNI), dirigeant l’US States Intelligence Community (qui regroupe une quinzaine de membres, dont le FBI et la CIA).
Crée en 1981, ce programme Young Leaders permet de développer « des liens durables entre des jeunes professionnels français et américains talentueux et pressentis pour occuper des postes clefs dans l’un ou l’autre pays ». Pressentis par qui ? Par un très strict comité de sélection, composé majoritairement d’anciens Young Leaders, qui ne retient qu’une dizaine d’admis par an. Seuls 13 hommes ou femmes politiques ont été admis depuis 1995, soit moins d’un politique par an en moyenne. Ces heureux « élus » sont choisis comme d’habitude parmi l’élite française : seuls 4% des Young Leaders français ne sont pas diplômés de l’ENA ou pas titulaires d’au moins un diplôme Bac+5, les trois quarts sont des hommes, à 80 % Parisiens... Autant dire qu’on reste en famille avec ce gratin issu de nos grandes écoles. Une spécificité française, qui, comme le souligne un rapport de la FAF, assure « une fonction de "reproduction sociale" de la "classe dominante " […] dans un pays où la simple notion de leadership renvoie aux "diplômes" et non aux qualités intrinsèques de la personne comme c’est souvent le cas outre-Atlantique ». Bref, notre nouveau président et ses nouveaux ministres cités ici sont de purs produits de nos grandes écoles, « ces acteurs influents (qui) personnifient la "pensée dominante" depuis de nombreuses décennies » selon la FAF.
Dès que l’on parle de réseaux d’influence, certains de leurs membres crient aux « obsédés du complot » et s’empressent généralement de préciser que le rôle de telles organisations est marginal et informel. Pour ce qui est de l’efficacité des « Young Leaders », les chiffres parlent plus que tous les longs discours : sur les 8 socialistes sélectionnés comme Young Leaders depuis François Hollande en 1996, 6 rentrent dans son gouvernement cette semaine. (Ne restent sur la touche, pour le moment, que Bruno Le Roux, qualifié par beaucoup de « ministrable », et Olivier Ferrand, l’ambitieux président du think-tank Terra Nova ayant permis l’élection de François Hollande aux élections primaires ; deux candidats impatients de rejoindre leurs camarades Young Leaders au gouvernement). Beau tir groupé, comme s’en enorgueillit à juste titre le site américain («The French-American Foundation is proud to have five Young Leader in the cabinet of President François Hollande, himself a Young Leader in 1996”), tandis que le site français n’en dit pas un motIl est vrai que, depuis l’affaire DSK, chacun aura compris que les deux pays n’ont pas la même culture de la transparence…
En septembre 2006, lors de sa visite aux États-Unis, Nicolas Sarkozy avait prononcé un discours à la French American Foundation (FAF), rappelant la nécessité de « rebâtir la relation transatlantique », paraphrasant ainsi les statuts de la fondation dont l’objectif est de « renforcer la relation franco-américaine considérée comme un élément essentiel du partenariat transatlantique ». A ceux nombreux qui me demandent, à l’occasion de la visite de François Hollande à Barack Obama, « pourquoi est-ce que les journalistes ne nous parlent pas de ça, à propos de François Hollande, au lieu de nous parler de son séjour d’étudiant et de son goût des cheeseburgers dont on a rien à faire? ». Qu’ils demandent donc la réponse aux journalistes qui ont l’art de nous servir ces hamburgers, préparés par les communicants, en prenant leurs lecteurs pour des cornichons ! Qu’ils la demandent en particulier aux Young Leaders des médias, aujourd’hui actionnaires ou directeurs des principales rédactions, ces copains de promo de certains de nos nouveaux ministres pour certains d’entre eux : de Laurent Joffrin (Nouvel Observateur) à Denis Olivennes (Europe 1, Paris Match et du JDD), en passant par Matthieu Pigasse, Louis Dreyfus et Erik Izraelewicz (Le Monde)… Et la liste hommes de médias Young Leaders est longue, comme on peut la lire plus intégralement dans l’enquête « Ils ont acheté la presse ».
A New-York, la venue de François Hollande et de sa nouvelle équipe était attendue sereinement. Vu de la FAF, « Welcome à la Hollande team » ; on reste en terrain connu, tout est sous contrôle, on est même fier d’avoir autant de ses poulains dans la place, nous l’avons vu. Que les angoissés se rassurent : « le changement, ce n’est pas pour maintenant », n’en déplaise à Jean-Luc Mélenchon, l’allié peu atlantiste du Président ! 
Article paru sur Atlantico le 22 mai 2012 sous le titre "Hollande, l'Américain"

Source AgoraVox, article du 5 juillet 2013 :
Hollande et sa clique de « Young leaders » : les traîtres au pouvoir
Les révélations du programme d'espionnage Prism et le refus du survol du territoire français par l'avion du président Evo Morales ont au moins permis de montrer au grand jour un fait pourtant avéré depuis de nombreuses années : nos journaux, nos gouvernements, nos industries ont été infiltrés en masse par des traîtres à leur patrie, stipendiés par l'état étasunien.
Panique dans les rédactions, agitations de fourmillière au gouvernement, affolement du grand patronnat : alors que nos "élites" se préparaient tranquillement à nous livrer pieds et poings liés à l'ennemi étasunien, une révélation - qui n'en ait pas tellement une (cf. l'affaire Swift) - du journal Der Spiegel faisait l'effet d'une bombe parmi les esprits les plus naïfs de notre pays. Aussitôt c'est l'alarme, on sollicite les services de propagande, on sort les ministres épouvantails, on convoque les rédactions de larbins : la bombe doit absolument être transformée en pétard mouillé. Et c'est le branle-bas de combat. Le Monde, Libération, la plupart des télévisions, font leur boulot habituel de serpillères atlantistes : "C'est sûr que c'est pas joli joli mais c'est rien. Les USA sont nos amis. Nous sommes tous américains. Attention à l'anti-américanisme primaire."

La palme de l'abaissement servile - de part le poste qu'elle occupe - revient cependant à une ministre de notre glorieux gouvernement socialiste, Fleur Pellerin. Celle-ci, comme le rapporte une dépêche de l'AFP, "relativise l'espionnage des institutions européennes". Pour elle, il n'y a là rien de neuf sous le soleil et tout juste convient-il d'attendre sagement les explications que voudront bien nous fournir nos gentils alliés US.

Fleur Pellerin a le parcours classique de la plupart de nos gouvernants : Science-Po, l'ENA. C'est en général le gage d'avoir un solide petit soldat défenseur de la cause néo-libérale et du bien-être des grands industriels-créateurs-de-richesses-trululut. Mais nos "élites" politiques passent aussi depuis plusieurs années (depuis 1981 précisément) par un troisième filtre qui leur permettra d'être pleinement reconnues par leurs pairs et d'avoir le droit aux sondages bidonnés des marchands de canon ou de béton et de leurs médias : la French-American Foundation et le programme des Young leaders. Voilà ce qu'on peut lire sur le site de ladite "foundation" au sujet de ce programme :

"Programme phare de la French-American Foundation, il a été créé en 1981 et sélectionne chaque année pour leurs réalisations et leur leadership, 10 Français et 10 Américains âgés de 30 à 40 ans, appelés à jouer un rôle important dans leur pays et dans les relations franco-américaines.

Les candidats retenus participent à deux séminaires de cinq jours chacun sur deux années consécutives - alternativement en France et aux États-Unis - afin d'échanger sur des thèmes majeurs communs aux deux pays et d'approfondir leur compréhension mutuelle."

Et puisque visiblement cela importe peu dans notre pays que des individus susceptibles de nous gouverner dans quelques années ou d'occuper des places importantes dans nos médias et nos industries, se retrouvent embrigadés par une puissance étrangère dont on imagine bien qu'ils lui serviront par la suite de relais d'influence (on dit aussi "agents infiltrés"), la liste des Young leaders depuis 1981 est très facilement consultable.

Où l'on trouve entre autres :
Jeannette Bougrab (ex-secrétaire d'état sous Sarkozy),
Alexandre Bompard (PDG de la FNAC),
Michel Bon (ex-PDG de France Télécom, notamment au moment du fiasco de la bulle internet),
Emmanuel Carcassonne (Directeur général aux éditions Grasset puis Stock),
Henri de Castries (PDG d'Axa, entreprise d'assurances fortement touchée par la crise des subprimes),
Emmanuel Chain (l'ancien présentateur de Capital sur M6),
Jean-Marie Colombani (ancien directeur du Monde, auteur notamment du fameux éditorial "Nous sommes tous américains" qui faisait suite à la démolition contrôlée de trois des tours du World Trade Center le 11 septembre 2001), Olivier Ferrand (ex-président du Think Tank "socialiste" Terra Nova, aujourd'hui décédé),
David Fontaine (journaliste au Canard enchainé),
Stéphane Fouks (PDG de Havas-Worlwide, ancien conseiller de Cahuzac),
Bernard Guetta (chroniqueur eurobéat à France Inter), 
François Hollande (baderne politique au service des puissants),
David Kessler (ancien directeur de France Culture, des Inrocks, conseiller auprès de François Hollande),
Nathalie Kosciusko-Morizet (ministre sous Sarkozy, candidate 2014 à la mairie de Paris),
Bruno Lafont (PDG de Lafarge),
Marwan Lahoud (président d'EADS France),
Laurent Joffrin (directeur du Nouvel Obs, ami estival de Jean-Marie Lepen),
Alain Juppé (ancien premier ministre, ancien co-ministre - avec BHL - des affaires étrangères, pour qui les bombes de l'OTAN en Libye n'ont pas fait de victimes civiles car ce sont des bombes US donc propres),
François Léotard (ancien ministre de la défense sous lequel furent signés les contrats des fameuses frégates avec Taïwan),
Alain Minc (spécialiste ès-tout), 
Arnaud Montebourg (ministre de la caution gauchisante des socialos sous Hollande), 
Pierre Moscovivi (ministre de l'austérité et de la défense du rentier sous Hollande),
Olivier Nora (PDG successivement de Calmann-Lévy, Grasset, Fayard),
Christine Ockrent (journaliste, ancienne directrice de France 24, elle licencie notamment Richard Labévière, "coupable" d'avoir interviewé le "monstre-boucher-suceur de sang d'enfants" Bachar el-Assad),
Eric Raoult (ancien ministre sous Chirac),
Alain Richard (ministre de la défense sous Jospin),
Pascal Riché (rédacteur en chef de Rue 89, sous la responsabilité duquel une rigoureuse enquête menée par des étudiants en journalisme a définitivement prouvé que les tours du World Trade Center se sont écroulées ce jour-là à cause d'un mini-cyclone invisible venu d'URSS),
Valérie Pécresse (ministre du budget sous Sarkozy), 
Fleur Pellerin (ministre d'un truc-bidule sous Hollande),
Matthieu Pigasse (propriétaire des Inrockuptibles et co-propriétaire du Monde),
Catherine Sueur (numéro 2 de Radio France),
Jacques Toubon (Garde des sceaux sous Chirac),
Nicolas Tissot (directeur financier d'Alstom), 
Marisol Touraine (ministre sous Hollande), 
Najat Vallaud-Belkacem(ministre d'un truc-bidule sous Hollande),
Laurent Wauquiez (ministre pour un euro fort et allemand sous Sarkozy).

Cette liste est certainement un peu longue, elle n'est pourtant qu'une sélection des noms les plus connus. Elle permet surtout de montrer que le label Young Leader a indéniablement de sacrées répercussions sur la carrière de celui qui en est détenteur, que ce soit en politique (avec trois ex-ministres de la Défense tout de même - merci pour nos armées), dans l'industrie, la finance ou les médias. La présidence de François Hollande bat en tous les cas tous les records en termes d'infiltration au plus haut niveau des autorités de la République Française (il faudrait aussi compter l'agent infiltré israëlien, Laurent Fabius). Comment dès lors s'étonner des surenchères bellicistes de la France en Syrie, du soutien aux contras islamistes qui ravagent ce pays, de la volonté d'ouvrir les négociations du fameux Marché Transatlantique ultralibéral, des tentatives honteuses de couvrir les faits d'espionnage extrêmement graves révélés par Edward Snowden et de manière générale d'un alignement total de type "caniche" (type inventé certes sous la présidence Sarkozy, qui avait lui aussi son petit lot de Young Leaders) sur les positions étasuniennes, alignement ayant trouvé son aboutissement le plus servile et lamentable pour notre pays dans l'affaire de l'avion détourné du président de la Bolivie Evo Morales.


Il faudrait en vérité interdire que des individus qui ont fait des stages dans ce sens, c'est-à-dire afin de servir les intérêts d'une puissance étrangère, trustent ainsi des postes de pouvoir stratégiques pour notre pays. Ces personnes doivent être dénoncées pour ce qu'elles sont : des traîtres à leur patrie.

Source Wikipedia :
Côté français, on trouve parmi ceux-ci (date d'admission entre parenthèses) :