LOI MACRON....La face cachée de l'esclavage moderne

« Un Ovni du 19eme siècle ! » Gérard Filoche démolit la loi Macron

La France d’en bas s’inquiète à l’approche de la loi Macron. Si la question sur « le secret d’affaires » qui violait la liberté d’expression semble avoir été tranchée, qu’en est-il du reste de la loi ? Fragilisation du Droit du Travail, facilité de licenciement, précarisation de l’emploi, ouverture du travail dominical, atteintes à la médecine du travail, pour certains observateurs, c’est la pire loi que le gouvernement puisse proposer. Gérard Filoche, militant pour le droit du travail, ne mâche pas ses mots à ce sujet. Voici un extrait savoureux de LÀ-BAS HEBDO du 21 janvier où il démonte, non sans humour, la loi Macron.


Les sondages disent que les Français sont majoritairement favorables à la loi Macron qui approche à grand pas. Mais les français sont-ils au fait des particularités d’une loi aux orientations néolibérales, si on en croit les critiques ? Selon Gérard Filoche, ce sont bien les travailleurs salariés, les petits commerçants et les populations les plus précaires (ouvriers, temps partiels, étudiants, chômeurs, femmes seules…) qui vont souffrir de cette loi, pour le plus grand profit des grandes entreprises. Par ailleurs, bien que son contenu risque d’avoir l’effet inverse, il s’agit d’un texte annoncé comme en faveur de la croissance et l’activité économique. On sait pourtant aujourd’hui ce qu’engendre comme dérèglements sociaux et environnementaux la course aveugle à la sainte croissance.

Ce début février 2015, 117 élus, syndicalistes, intellectuels et responsables associatifs, viennent de signer un appel pour que cette loi ne soit pas votée et même entièrement retirée.

Extraits :
« Les dispositions de la loi ont un fil directeur : « ce qui est bon pour le patronat est bon pour l’économie », quelles qu’en soient les conséquences pour les salariés. Cette loi est le complément du pacte de responsabilité dont les prétendues contreparties se sont révélées des illusions. Elle participe d’une tendance générale dans l’Union européenne au moins-disant social. La stagnation, voire la baisse, des salaires et des pensions, les coupes massives dans les dépenses publiques pèsent sur la demande globale et donc sur l’activité des entreprises. Ces dernières préfèrent verser de confortables dividendes à leurs actionnaires plutôt qu’investir. »
« Par ailleurs, ce projet relance le processus de privatisation, notamment d’un certain nombre d’aéroports et fragilise le statut des locataires au profit des spéculateurs. Il va permettre aux hôpitaux publics de créer des filiales à l’étranger, c’est-à-dire à se comporter comme des entreprises privées. Alors que le service public hospitalier est malade, entre autres, d’un manque de ressources, une partie de ces dernières pourront être utilisées à des fins d’opérations financières ou commerciales à l’étranger. »

« Ce projet de loi, en débat au Parlement, est guidé par une logique de déréglementation généralisée qui n’a comme objectif que le maintien des profits aux dépens des salaires, des pensions, seuls moyens de vivre pour la majorité de la population et au détriment de la protection sociale. Plus d’égalité, plus de fraternité, c’est ce que nous voulons, c’est le contraire de la loi Macron. »

Une grogne justifiée ? A vous de juger ! L’appel au complet est disponible sur le site de l’Humanité.fr

Le lien à regarder VITE : https://mrmondialisation.org/filoche-demolit-macron/

Au bout du compte....

Sarkozy le petit teigneux a piqué une colère: « Bande de salopards ! Jaloux ! Minables ! » Article du 11 février, 2015 Posté par Benji sur le site des moutons enragés

Mais c’est qu’il n’est pas content! Ho mais qu’il n’est pas content Nico, les médias s’en donnent à coeur-joie dont Le Point sur lequel vous allez pouvoir lire l’article en question. Les méchants-méchants journalistes ont parlé de sa petite escapade à Abu Dhabi suite à l’invitation du Cheikh Mansour et du fonds souverain IPIC, mais sa colère se tourne surtout sur celui qui a lâché l’information, et pour l’instant, Nico ne sait pas qui l’a fait.

Ce n’est pas comme si c’était la première fois, Nicolas Sarkozy en a déjà fait des conférences très rémunératrices, pour la Goldman Sachs qui est la banque la plus dangereuse de la planète, pour ses copains du Qatar également qui maintenant à ses entrées au Sénat. En fait, cette conférence dérangeait pour la simple et bonne raison que durant celle-ci, l’UMP se prenait un revers historique dans le Doubs avec le candidat d’éliminé pour laisser la place à un duel PS-FN, et que la place de Sarkozy, c’était auprès de son parti en plein chaos pour décider de la stratégie à avoir. Vers qui envoyer les électeurs? Vers Satan ou Belzébuth? Vers le PS ou le FN?

Cela confirme bien une chose, c’est que l’UMP est un parti réellement décrédibilisé qui ne fonctionne plus que grâce aux derniers imbéciles qui peuvent encore espérer un avenir meilleur avec une telle droite, grâce également à la complicité des médias dont la liberté de rédaction est au aussi basse que le niveau des caisses du parti (ou que la taille du principal candidat), et à l’enfumage généralisé qui sévit en France.
Et comme ici, on ne lâchera jamais Sarkozy, voici donc un petit rappel non-exhaustif des « dossiers » de Sarkozy, et je dis bien non-exhaustif puisque n’apparaissent pas entre autres le palais de 5 millions d’euros au Maroc, le fond de pension de 1 milliard d’euros au Luxembourg avec l’argent du Qatar (affaire Columbia), l’affaire Bygmalion, la vente du stock d’or français aux USA lorsque le cours était au plus bas, son discours expliquant que nous allons avoir son p**ain de Nouvel Ordre Mondial, etc…
Le bilan de la dette française sous la présidence de Nicolas Sarkozy :
  • 2007 : 1211.6 milliards d’euros soit 64.2% du PIB
  • 2008 : 1318.6 milliards d’euros soit 68.2% du PIB
  • 2009 : 1492.7 milliard d’euros soit 79% du PIB
  • 2010 : 1591.2 milliards d’euros soit 82.3% du PIB
  • fin mars 2011 : 1646.1 milliards d’euros soit 84.5% du PIB
Le bilan des affaires entre 2007 et 2012 : 
  • l’affaire Karachi
  • l’affaire Takiedine
  • l’affaire GDF
  • l’affaire Tapie
  • l’affaire Clearstream
  • l’affaire Bettencourt
  • les affaires Wildenstein
  • l’affaire César
  • l’affaire Pleyel
  • l’affaire de l’hippodrome de Compiègne
  • l’affaire Abdallah Senoussi
  • l’affaire Djourhi
  • l’affaire du financement de la campagne de 2007 par Omar BONGO
  • l’affaire du Fetia Api
  • Les innombrables dérapages de Mr Sarkozy dans ses discours comme à Metz, Nice, Caen etc…
  • l’invitation des dictateurs pour le 14 juillet, celle de Kadhafi, puis son assasinat, celle de Bachir El Assad en décembre 2010, puis sa diabolisation un an plus tard
  • les silences sur le Tibet, le Darfour, le Prix Nobel de la Paix, les JO de Pékin
  • Les voyages officiels des fils de Sarkozy à l’étranger à la charge de l’Etat
  • la gestion catastrophique de la crise géorgienne, celle encore plus catastrophique de la crise financière, l’application de la politique européenne
  • l’affaire Pérol
  • l’affaire Yannick Blanc
  • la gestion de la crise du H1N1 (Merci Roselyne)
  • l’utilisation des service du renseignement pour les affaires privées
  • les légions d’honneurs décernés aux amis du SARKOppresseur
  • l’Air Sarko One (250 millions d’euros) et autres frasques digne du roi soleil
  • l’affaire des rémunérations illégales de Sarkozy entre septembre et décembre 2007
  • la circulaire Hortefeux
  • la nomination à la tête des médias d’amis du pouvoir
  • la réforme constitutionnelle
  • le cumul des mandats, la non séparation de l’exécutif et du législatif, le retour sans élection des députés virés du pouvoir
  • les classement sans suite de nombreuses affaires par les parquets
  • le site France.fr qui ne sert à rien
  • la Scientologie
  • l’affaire Servier dont le président a été l’avocat
  • le scandale MAM
  • les vacances de Fillon payées par Moubarak
 La forfaiture contre la démocratie et la volonté populaire :
  • La ratification du Traité européen
La liste des augmentations d’impôts ou de taxe sous la présidence de Nicolas Sarkozy : 
  • 1 Taxe forfait social
  • 1bis Taxe forfait social
  • 1ter Taxe forfait social
  • 2 Taxe niches fiscales
  • 3 Taxe intérêts d’emprunt
  • 3bis Taxe intérêts d’emprunt
  • 4 Taxe plus-value mobilières
  • 4bis Taxe sur les plus-values mobilières
  • 4ter Taxe sur les plus-values mobilières
  • 5 Taxe accident du travail
  • 6 Taxe forfait hospitalier
  • 7 Taxe assurance-vie
  • 8 Taxe Indemnités de fin de carrière
  • 9 Taxe mutuelle santé
  • 9bis Taxe mutuelle santé
  • 10 Taxe carbone
  • 11 Taxe des sociétés de création de jeux vidéo
  • 12 Taxe européenne sur la vente des droits d’émission de gaz à effet de serre
  • 13 Taxe bonus
  • 14 Taxe cotisation locale d’activité
  • 15 Taxe cotisation complémentaire
  • 16 Taxe des entreprises de réseau
  • 17 Taxe européenne sur les banques
  • 18 Taxe du rail
  • 19 Taxe pour les poids lourds de plus de 12 tonnes
  • 20 Taxe autoroute
  • 21 Taxe radar
  • 22 Taxe sur les jeux en ligne
  • 23 Taxe universitaire
  • 24 Taxe sur l’ISF
  • 24bis Taxe sur l’ISF
  • 25 Taxe sur les amendes
  • 26 Taxe sur le kilowatt automobile
  • 27 Taxe de la loi HPST (hôpital patient santé, territoire)
  • 28 Taxe déremboursement de certains médicaments
  • 29 Taxe cotisations retraite
  • 30 Taxe sur les cigarettes
  • 30bis Taxe sur les cigarettes
  • 30ter Taxe sur les Cigarettes
  • 31 Taxe Assurances (multirisques habitation, automobile)
  • 32 Taxe Tobin, le retour
  • 32bis Taxe Tobin, le retour se confirme
  • 33 Taxe sur les enseignes publicitaires
  • 34 Taxe sur les droits à la retraite des apprentis
  • 35 Taxe sur les veuves et veufs ayant un enfant à charge
  • 36 Taxe boîte aux lettres
  • 37 Taxe sur les motos
  • 38 Taxe dépendance
  • 38bis Taxe dépendance
  • 39 Taxe fin de l’exonération de TVA pour les terrains à bâtir
  • 40 Taxe dividendes et produits de placement à revenu fixe.
  • 41 Taxe mondiale sur les banques
  • 42 Taxe sur le gaz
  • 42bis Taxe usine à gaz
  • 43 Taxe sur les vaches cradingues
  • 44 Taxe transport de vin
  • 45 Taxe sur les PV immobilières
  • 46 Taxe incendie
  • 47 Taxe ampoule
  • 48 Taxe parent isolé
  • 49 Taxe obligation d’affichage des consignes de sécurité en cas d’incendie
  • 50 Taxe malus automobile
  • 51 Taxe TVA réduite sur les climatiseurs supprimée
  • 52 Taxe majoration de 25% du bénéfice en l’absence d’adhésion à une AGA
  • 53 Taxe Telecom
  • 54 Taxe TVA sociale
  • 55 Taxe sur les ramettes
  • 56 Taxe générale sur les activités polluantes
  • 57 Taxe cotisation patronale
  • 58 Taxe de télé-déclaration d’impôts
  • 59 Taxe ticket resto
  • 60 Taxe des pôles de compétitivité
  • 61 Taxe sur les banques
  • 62 Taxe SPRE
  • 63 Taxe radio : IFER
  • 64 Taxe sur les feuilles de soins
  • 65 Taxe sur les points du permis de conduire
  • 66 Taxe timbre
  • 67 Taxe ANC
  • 68 Taxe Grand Paris
  • 69 Taxe sur les terrains agricoles constructibles
  • 70 Taxe retraites « chapeaux »
  • 70bis Taxe retraite chapeau
  • 71 Taxe sur les hauts revenus
  • 71bis Taxe sur les hauts revenus
  • 72 Taxe sur les services de restauration
  • 73 Taxe fée électricité
  • 74 Taxe péage urbain
  • 75 Taxe fibre optique
  • 76 Taxe SNCF
  • 77 Taxe des sans-papiers
  • 78 Taxe des lycées français
  • 79 Taxe du refus scolaire
  • 80 Taxe sur les livres scolaires
  • 81 Taxe sur les otages
  • 82 Taxe passeport biométrique
  • 83 Taxe de balayage
  • 84 Taxe sur les droits d’inscription
  • 85 Taxe ticket RU
  • 86 Taxe AAH
  • 87 Taxe des aidants
  • 88 Taxe aide à domicile
  • 89 Taxe emploi aidé
  • 90 Taxe TVA
  • 91 Taxe LMA
  • 92 Taxe Velib’
  • 93 Taxe foncière pour les terrains à bâtir
  • 94 Taxe « triple play »
  • 95 Taxe photovoltaïque pour les pro
  • 96 Taxe France Telecom
  • 97 Taxe assurance auto
  • 98 Taxe d’habitation
  • 99 Taxe sur les chiens dangereux
  • 100 Taxe à la sortie
  • 101 Taxe taxi
  • 102 Taxe sur les travaux de rénovation
  • 103 Taxe photovoltaïque pour les particuliers
  • 104 Taxe loi Scellier
  • 105 Taxe sur l’intérim
  • 106 Taxe pass-foncier
  • 107 Taxe ambulance
  • 108 Taxe ticket modérateur
  • 109 – 112 Taxes outre mer (4 niches)
  • 113-115 Taxes immobilier de loisir (3niches)
  • 116 Taxe souscriptions au capital des sociétés non cotées
  • 117 Taxe souscriptions de parts de FCPI
  • 118 Taxe souscriptions de parts de FIP
  • 119 Taxe investissements dans des résidences hôtelières à vocation sociale
  • 120 Taxe SOFICA
  • 121 Taxe investissements forestiers
  • 122 Taxe travaux mobiliers classés
  • 123 Taxe Malraux
  • 124 Taxe Sofipêche
  • 125 Taxe compte épargne co-développement
  • 126 Taxe Loi Bouvard LMNP
  • 127 Taxe protection du patrimoine naturel
  • 128 Taxe prévention du risque technologique
  • 129 Taxe assurance pour loyers impayés
  • 130 Taxe jeunes mariés
  • 131 Taxe actes hospitaliers
  • 132 Taxe ALD 30
  • 133 Taxe aide au logement
  • 134 Taxe prestation d’accueil du jeune enfant
  • 135 Taxe des sommes versées à des salariés par des tiers à l’employeur habituel
  • 136 Taxe de la VAD
  • 137 Taxe allocations familiales
  • 138 Taxe suppression de la TVA à 5,5% dans la restauration
  • 139 Taxe sur les successions
  • 140 Taxe IFA
  • 141 Taxe crédit-impôt-recherche
  • 142 Le gouvernement donne son feu vert à une hausse de l’électricité en janvier 2011
  • 143 Redevance Télé : les sénateurs veulent étendre son paiement à tous les récepteurs de contenus
  • 144 Canal+ répercute la taxe Sarkozy pour le cinéma
  • 145 Suppression du bonus GPL
  • 146 Les bonus de pension des parents de 3 enfants seront imposés
  • 147 Majorer les plus-values mobilières et immobilières
  • 148 La taxe sur la publicité extérieure fait polémique
  • 149 Augmenter les cotisations des fonctionnaires.
  • 150 Taxe sur la publicité par Internet (taxe Google)
  • 151 Hausse de 5% de la taxe su les pylônes électriques
  • 152 Plus-value immobilière majorée
  • 153 Taxe sécurité aérienne majorée de 15%
  • 154 Taxe sur les moyens de reproduction audiovisuels
  • 155 La suppression de l’ISF augmentera le poids de l’impôt pour tous
  • 156 Donations. Le délai de 6 ans en franchise de droits est porté à 10 ans
  • 157 Création d’un exit tax pour les ventes d’entreprises effectuées par des personnes désireuses d’aller à l’étranger
  • 158 Relèvement de 20 à 25% des droits de successions sur les assurances
  • 159 Taxe sur les transactions financières. Voir 184, mais application seulement en France
  • 160 Relèvement de 1,10% à 2,50% du prélèvement sur l’actif brut des divorcés
  • 161 Hausse de la CSG de 1,2%. Après un + 0,3% en 2011, soit 1,5% en deux ans
  • 162 Taxe sur les sodas. Après une hausse de 1 centimes la canette, on prévoit 3 centimes
  • 163 Alcools nouvelle hausse des droits
  • 164 Tabac. Hausse de 6% en 2011 et de % en 2012
  • 165 Bonus-Malus éco-automobile réduit
  • 166 Taxe de 3% sur l’hôtellerie de luxe en lieu et place de l’impôt prévu sur les Parcs à thèmes. Dont la TVA passait de 5,5% à 19,6%. Projet remplacé par la TVA augmentée de 5,5 à 7%
  • 167 Impôt sur les sociétés. Le report des déficits antérieurs est limité dans le temps
  • 168 Impôt sur les sociétés. Suppression de l’abattement de 30% sur les entreprises opérant dans les DOM
  • 169 Heures supplémentaires. La déduction fiscale est gelée au-delà de 1,6 fois le SMIC
  • 170 Augmentation du taux minimum des amendes de 11 à 18 euros
  • 171 Résidences secondaires. Suppression de l’abattement fixe de 10%, l’abattement suit l’inflation réelle. Or l’abattement fixe avait pour conséquence de supprimer l’impôt au bout de dix ans
  • 172 Hausse du prélèvement sur forfait social (intéressement). Après une hausse de 4 à 6% en 2011. Hausse de 6 à 8% en 2012.
  • 173 Assurances. Suppression de l’exonération de taxe sur les contrats
  • 174 Mutuelles. Création d’un prélèvement sur l’ensemble des contrats en cours de 3,5% après 3,5% l’année précédente
  • 175 Immobilier. Hausse de 5 à 10% de l’impôt sur les plus-values à long terme
  • 176 Fiscalité. Hausse de l’impôt par une contribution exceptionnelle de 3% sur les revenus de 250 000 euros, de 4% à partir de 50 0000 euros par part
  • 177 Fiscalité. Hausse de 1% sur la tranche la plus élevée qui passe de 40 à 41%
  • 178 Sociétés. Suppression du bénéfice mondial consolidé
  • 179 Modification à la baisse du dispositif Scellier. Pour la deuxième fois, le dispositif est diminué car étant trop avantageux !! Il est supprimé au 1er janvier 2013
  • 180 Actions en justice. Création d’un droit de timbre de 35 euros pour pouvoir entamer une action en justice
  • 181 Frégates de Taïwan. Une nouvelle dépense doit être inscrite au budget pour 460 millions d’euros
  • 182 Suppression de l’Allocation Equivalent Retraite au 1er janvier 2011
  • 183 Un fioul plus taxé pour les agriculteurs et le BTP : gain 1 milliard par an
  • 184 Taxe sur les transactions financières
  • 185 Taxation des services de messagerie financière
  • 186 Les Foncières (SIIC) plus imposées de 40%, sortent des PEA
  • 187 Suppression de l’abattement de 15% sur les plus-values lors des ventes de chevaux
  • 188 Surtaxation des loyers pour des revenus de logements de moins de 14m2
  • 189 Hausse de la TVA de 5,5% à 7%
  • 190 Augmentation de l’impôt sur les sociétés de 33,3 à 38.3%. Sous condition de 250 000 euros de chiffre d’affaires
  • 191 Indemnisation des indemnités journalières de maladie taxation à 60% du salaire net ou augmentation du nombre de jours de carence
  • 192 Indemnités de licenciement soumises à prélèvement à partir de 72774 euros contre 109 000 euros actuellement
  • 193 Le prélèvement forfaitaire sur les revenus mobiliers est relevé de 19 à 24%. Ce taux sera passé de 2007 à 2011 de 15 à 24% soit une progression de 60%
  • 194 Suppression de la non imposition sur les plus-values à long terme
  • 195 Création d’une journée supplémentaire de carence en matière de congés de maladie
  • 196 Tous les barèmes d’imposition sont gelés en 2012 et 2013
  • 197 L’inflation ne sera pas répercutée sur les allocations familiales en 2012 et 2013
  • 198 Hausse de la fiscalité locale de 22% en cinq ans, trois fois plus rapide que l’inflation constatée. Il s’agit de suppléer aux défaillances de l’Etat en matière sociale
  • 199.Nouvelle hausse du rabot sur les niches fiscales porté de 10 à 15%
  • 200 Plafonnement sur niches fiscales. Surtout ne pas confondre le plafonnement et le coup de rabot. Ce sont bien deux mesures distinctes
  • 201 Réduction de 20% du taux du crédit d’impôt en faveur du développement durable
  • 202 Augmentation des prix du gaz au 1er janvier 2012
  • 203 Blocage du taux d’intérêt des livrets A
  • 204 TVA Sociale. L’annonce d’une TVA Sociale toucherait les cotisations patronales, salariales, la CSG. Pour le moment nous ne savons rien sur le taux
  • 205 Taxe sur les transactions financières. Voir 184, mais application seulement en France
Source de la liste: Patriotismesocial.fr

 

 

Ideologie ou désilusion : Des volontaires français expliquent pourquoi ils se battent pour la Novorussie

Les volontaires français voient la guerre dans l’Est de l’Ukraine comme une preuve des ambitions impérialistes de l’OTAN

L’article d’origine, en russe, écrit par Michaïl Tchernov est paru dans Lenta.ru.Il a été traduit pour Russia Insider par Johanna Ganyukova
Lenta.ru a parlé avec des volontaires français combattant dans le Donbass. Ceci est la copie de l'article paru sur le site des moutons enragés
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Alors que la guerre civile en Ukraine continue, il semble que la cause des républiques sécessionnistes de Lugansk et Donetsk attire le soutien non seulement d’anciens militaires de l’ex-bloc soviétique – comme la Russie, l’Ossétie du Sud et l’Abkhazie – mais peut-être, de façon plus inattendue, de pays occidentaux comme la France. En effet, quand un sergent français, Mael Shle, a quitté son poste dans l’armée française la semaine dernière pour combattre dans le Donbass, il a causé rien de moins qu’un scandale dans le pays. Mael, et ses amis déserteurs François Mau D’Eme et Nicolas Perovich, ont parlé de ce qui les a motivés à changer d’allégeance, et de leur mécontentement de la société française et de l’armée:
Chacun d’entre nous a servi dans l’armée française comme tireur de montagne et nous croyons que nous avons assez fait pour notre pays, beaucoup plus que ce qu’un Français moyen ferait, et pourtant nous n’avons pas été reconnus pour autant. La France ne s’occupe pas de son armée… Alors quand nous avons quitté la France, nous n’avons pas regardé en arrière, mais au contraire cherché quelque chose qui nous soit propre, quelque chose ancré dans la tradition et l’idéologie. C’est un scénario littéraire classique: abandonner le passé et recommencer sa vie à partir de zéro …

François

Les soldats ont également été affectés par la situation géopolitique d’ensemble:
Nous étions très inquiets quand nous avons vu ce qui se passait dans l’Est de l’Ukraine. C’est un domaine stratégique clé, où le sort de l’Europe et du monde se décide… Dans l’ensemble, l’objectif des alliés des États-Unis et de l’OTAN est de créer un monde unipolaire sous contrôle américain. Nous sommes contre cela… La Russie devrait être considérée comme un ami, pas un ennemi… La France suit aveuglément la politique de l’OTAN et prend part à des conflits inutiles qui ne font qu’aggraver la situation mondiale.
François

Les bénévoles ont en effet rejeté la politique française et ses valeurs dans son ensemble, qu’ils jugent trop libérales, en faveur du conservatisme traditionnel de la Russie. Ils citent comme exemple la différence de point de vue en ce qui concerne des questions telles que l’homosexualité:
Notre idéologie combine les valeurs traditionnelles et familiales avec la vie moderne. En France nous vivons maintenant dans une ère de décadence: l’homosexualité, vous pouvez épouser quelqu’un du même sexe. Pour moi, c’est choquant… Par conséquent, notre tâche est de soutenir la Russie… Les valeurs européennes ont disparu dans la plupart des gouvernements occidentaux. Nous aimerions les préserver.
Nicolas

Pour les bénévoles, il s’agit bien dans le Donbass d’une lutte contre l’impérialisme américain  et ils déclarent qu’ils n’ont aucune querelle avec les Ukrainiens, qu’ils considèrent comme leurs frères. Ils reconnaissent aussi l’élément fasciste de la campagne ukrainienne, dont ils disent qu’il a été présent depuis le début du conflit sur la place Maïdan à Kiev:
Une guerre est menée avec l’idéologie nazie, la même qui a été combattue durant la Seconde Guerre mondiale. Les nazis sont venus pour détruire le peuple du Donbass. Pour moi, ce n’est pas bien, c’est pourquoi je suis ici.
Nicolas

Bien sûr, le gouvernement français n’est pas favorable à leurs actions et ils peuvent subir des représailles. Est-ce que Mael en a peur à son retour en France? Non, déclare-t-il: Je ne retournerai pas en France ni dans l’armée française. Je veux rester ici.
Les volontaires Français dans le Donbass
François d’Eme Maud est né en France dans la famille d’un fermier, il est diplômé de l’académie militaire (École Spéciale Militaire de Saint-Cyr), puis a démissionné au grade lieutenant.
Il est bénévole dans une milice de volontaires dans le Donbass.

Maelle Shlё est né en France, sa mère est infirmière dans une maison de soins, il a grandi dans la ville de Troyes, à 150 kilomètres de Paris. Depuis 2006, il a servi dans l’armée dans le 13e bataillon d’infanterie de montagne. Il a participé à des opérations militaires au Tchad (2008), en Afghanistan (2009), en Côte d’Ivoire (2011), au Gabon (2011) et en République centrafricaine (2014). Il a volontairement quitté le service pour partir en tant que bénévole dans la milice du Donbass.

Nikola Perovic est né dans une famille serbe du Monténégro. Il a servi cinq ans dans l’armée française, dans le 13e bataillon d’infanterie de montagne. En 2009, il a été envoyé en Afghanistan, a reçu une médaille pour bravoure militaire et la Croix de Fer pour son service. À l’heure actuelle il est bénévole dans la milice du Donbass.
Traduit par Claude, relu par jj et Diane pour le Saker Francophone.

 Opération

Découvrez le nouveau film de Pierre Carles en accès libre, avec la collaboration de Nina Faure et Aurore Van Opstal : « OPÉRATION CORREA – 1re partie : Les ânes ont soif ».






En novembre 2013, le président équatorien Rafael Correa était en visite officielle en France. Le 6 novembre 2013, il donna une conférence à la Sorbonne pour décrire le modèle économique en train de se développer dans son pays, en rupture complète avec les dogmes néo-libéraux et les mesures d’austérité imposées par le FMI. Dans le premier épisode de sa saga « OPÉRATION CORREA », Pierre Carles tente de percer les mystères du « miracle équatorien » et de comprendre pourquoi la visite officielle et la conférence du président équatorien furent superbement ignorées de la quasi-totalité des médias français.


Économiste de formation, Rafael Correa a étudié en Belgique et aux États-Unis et dirige l’Équateur depuis 2007. Parfaitement francophone, sa conférence à la Sorbonne fut couverte par seulement 2 journaux, « Le Monde diplomatique » et « L’Humanité », quand tout autre Président en visite officielle, notamment européen ou chinois, rameute  des dizaines des médias.

Pour tenter de comprendre ce boycott, voici une phrase prononcée par Rafael Correa lors de sa conférence, lorsqu’il explique comment l’Équateur a procédé pour faire baisser la pauvreté, les inégalités, le chômage et la dette tout en relançant sa croissance  : « Nous avons fait exactement le contraire de ce que disait l’économie orthodoxe, de ce que disait le FMI et de ce que, lamentablement, est en train de faire l’Espagne et l’Europe pour affronter la crise avec pour résultat de l’amplifier ».

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Dans son film, Pierre Carles part à la découverte d’un homme, pourtant formé à l’économie « traditionnelle » occidentale, qui a décidé de battre en brèche le célèbre « There Is No Alternative » [il n’y a pas d’alternative] à la mondialisation capitaliste et aux mesures d’austérité. Résultats : le taux de chômage de l’Equateur est aujourd’hui de 4 %, sa dette publique représente 21% de son PIB et le taux d’extrême pauvreté est passé de 16,9 % à 8,6 %.

Parmi les questions posées par le film : Pourquoi le Monde Diplomatique, l’un des rares journaux à s’intéresser à Rafael Correa, mais surtout, le journal Français le plus vendu à l’étranger, n’est-il jamais cité dans les revues de presse des grands médias ? Réponse face caméra de Ivan Levaï, alors en charge de la revue de presse de France Inter  : « On ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif »

Existerait-il alors des alternatives sociales, économiques, politiques et humaines au néolibéralisme et aux cures d’austérité ?
correa
Dans les prochains épisodes de cette saga, l’équipe de Pierre Carles partira enquêter sur place, en Équateur, afin de percer les mystères et les zones d’ombre de ce « miracle économique ».
Pas de coupes dans les dépenses publiques, mais des programmes de redistribution qui ont fait chuter le taux d’extrême pauvreté de 16,9 % à 8,6 % au cours des six dernières années. Pas de dépouillement des droits sociaux par un patronat tout-puissant, mais des investissements publics dans les infrastructures et un taux de croissance (4,5 %) parmi les plus élevés d’Amérique latine. Tout n’est pas rose dans le bilan de Rafael Correa, mais au moins le président équatorien représente-t-il une preuve bien vivante que la politique du bulldozer contre les pauvres adoptée en Europe n’est pas nécessairement la seule envisageable.
- CP-productions

https://mrmondialisation.org/les-anes-ont-soif-le-nouveau-film-de-pierre-carles-est-arrive/

UKRAINE : Guerre Globale ou Pas

Excellent article paru que BoulevardVoltaire le 9 février 2015
Les partisans d’une politique de force s’activent à créer de l’irréparable.
 
Dr Folamour, ou comment j’ai appris à ne plus m’en faire et à aimer la bombe, c’est le titre, en version française, de la tragi-comédie explosive qui marqua le début de la renommée mondiale de Stanley Kubrick. Sorti en pleine guerre froide entre le « monde libre » et le bloc soviétique, six mois après l’assassinat de John Kennedy, deux ans après la fameuse crise des missiles qui mit la planète à un cheveu de la Troisième Guerre mondiale, le film, presque constamment drôle, déroule l’implacable scénario d’une escalade. On y voit comment, par la faute d’une poignée de faucons, plus vrais que nature, et de la malchance, ce qui était à l’origine un simple incident, dans le cadre de grandes manœuvres de routine, débouche, en dépit des efforts du président américain et de son homologue soviétique, sur l’Apocalypse. L’un des personnages principaux, particulièrement néfaste, de cette fiction est donc ce fameux Dr Folamour, en anglais Dr. Strangelove, savant nazi mal débarbouillé de son idéologie et recyclé par les États-Unis dans la recherche militaire, un dingue pas doux du tout. 
Au point de violence et d’intensité où est arrivée la crise ukrainienne, il est tout simplement urgent de proposer un plan de paix qui ménage la susceptibilité et les intérêts des deux parties en cause. On ne doute pas des bonnes intentions de la chancelière allemande et du président français, mais force est de constater que leur voyage à Kiev et à Moscou n’a débouché que sur « des échanges constructifs et substantiels », c’est-à-dire sur rien. Tant qu’à Washington, à Berlin et à Paris on persistera à conforter le président Porochenko dans son intransigeance et à vouloir arrimer l’Ukraine au bloc occidental, voire à l’OTAN, dans un climat d’agressivité et de défiance vis-à-vis de la Russie, tant qu’on ne tiendra pas la balance égale entre deux belligérants arc-boutés sur des positions inconciliables, on ne fera qu’envenimer un conflit qui ressemble chaque jour davantage à une guerre pour de vrai. Est-il envisageable de maintenir l’intégrité territoriale de l’Ukraine ? En tout cas, pas dans sa configuration actuelle, et moins encore en en faisant comme aux plus sombres jours de la guerre froide un avant-poste de l’Occident pour on ne sait quelles éventualités. La solution est dans la fédéralisation et la finlandisation de l’Ukraine, comme le dit excellemment Andreï Gratchev, ancien conseiller spécial de Gorbatchev.

Or, tandis que le président Obama, fidèle à lui-même, s’obstine à ne rien décider et s’enferme dans un système de sanctions contre-productives, trop dures pour ce qu’elles ont de doux, trop douces pour ce qu’elles ont de dur, qui ne crèvent pas l’abcès mais l’enveniment, et permettent à Poutine de justifier sa raideur face à son opinion, les partisans d’une politique de force s’activent à créer de l’irréparable. La Pologne, les pays baltes, la Tchéquie, la Roumanie ont payé un trop lourd tribut à l’impérialisme tsariste puis bolchevique pour qu’on ne comprenne pas leurs craintes et leurs rancunes, mais font l’erreur de confondre l’URSS de Staline et la Russie de Poutine. La majorité républicaine du Congrès républicain donne à son habitude dans la surenchère sans avoir les mêmes excuses. Mais que dire des propos irresponsables qui ont été tenus en cette fin de semaine lors de la conférence annuelle sur la sécurité internationale qui s’est tenue à Munich ? Est-ce l’installation de bases de l’OTAN dans l’Est européen, ou la création et les grandes manœuvres d’une force d’intervention OTAN dans la même région qui vont faire baisser la tension ?

Fort de l’appui du secrétaire d’État John Kerry pour qui « toutes les options sont sur la table » – on sait ce que signifie cette formule, qui depuis quinze ans prélude aux engagements militaires américains. Le général Breedlove, qui n’est pas n’importe qui mais le commandant en chef de l’OTAN pour l’Europe, a déclaré que « si la diplomatie ne suffit pas », il a « autre chose dans sa boîte à outils ». Et qu’est-ce qu’il a, dans sa boîte à outils, ce bon docteur Breedlove ? Eh bien, naturellement, des canons, des blindés, des missiles, tout ce qui est nécessaire pour mettre l’armée ukrainienne au niveau de l’armée russe, tout ce qu’il faut pour mener une vraie guerre par procuration, tout ce qu’il faut pour engager l’Ukraine, pour commencer, la Russie, pour suivre, et, de proche en proche, l’Europe orientale et les forces de l’OTAN dans un conflit de dix ans, à l’afghane ou à la vietnamienne, dans l’hypothèse la plus favorable. Se rappelle-t-il encore, ce foudre de guère, que la Russie est une puissance nucléaire ?
Journaliste et écrivain
Il a présidé la Bibliothèque de France et a publié plus d'une vingtaine de romans et d'essais. Co-fondateur de Boulevard Voltaire, il en est le Directeur de la Publication

NdB : suit un excellent article du 1 août 2014 paru sur Gripp.Over-Blog.com qui donne matière à réflexion


Les deux zones de guerre les plus chaudes en ce moment sont l’Ukraine et la Palestine. Faisons un petit retour en arrière dans l’histoire pour mieux comprendre le présent.
L’Etat d’Israël, comme chacun sait, est né en 1948. C’était l’aboutissement de la thèse émise par Theodor Herzl à la fin du siècle précédent en faveur de la création d’un Etat juif. A l’époque, la grande majorité des communautés juives vivant en Europe y était totalement opposée. C’est le jeu diplomatique actif de la minorité sioniste en son sein qui a fini par l’imposer. C’est aussi une suite d’opérations de guérillas menées contre les populations autochtones qui a permis l’implantation de ce qu’on appelait au départ, dans la déclaration de Balfour de 1917, un « foyer juif ». Depuis, l’Etat d’Israël est en guerre permanente pour accroître ce que les nazis appelaient leur « espace vital ».
Le site web la-question.net précise que « l’Eglise conteste, pour des raisons théologiques, l'idée d'un Etat Juif, tel qu’il fut constitué selon les modalités de sa création par les sionistes, c'est-à-dire par les hommes et non par la volonté divine. Ceci explique pourquoi Saint Pie X, dès 1904, déclarait fermement à Theodor Herzl [2], père fondateur de l’idéologie sioniste : « Nous ne pourrons pas empêcher les Juifs d’aller à Jérusalem, mais nous ne pourrons jamais les y encourager. Le sol de Jérusalem n’a pas toujours été sacré, mais il a été sanctifié par la vie de Jésus. Les Juifs n’ont pas reconnu Notre Seigneur et nous ne pourrons donc pas reconnaître le peuple juif. Non possumus. » (Saint Pie X, 25 janvier 1904, Cité du Vatican).
Cette position fut ensuite reprise et réaffirmée par Benoît XV , qui souligna de façon extrêmement explicite : « Les Juifs n'ont aucun droit de souveraineté sur la terre sainte.» (Note en marge de la déclaration de Belfort 1917).
De même, dans une allocution du Consistoire le 10 mars 1919, Benoît XV exprima clairement son anxiété au sujet du plan qui devait créer en Palestine une situation privilégiée en faveur des juifs et « livrer » les monuments chrétiens à des non chrétiens - le 13 juin 1921, il s’alarmait du fait que « les Juifs ne viennent à se trouver en Palestine en position de prépondérance et de privilège ». Plus tard, il insista d’ailleurs fortement pour que les droits de l'Eglise catholique et de toutes les Eglises chrétiennes en Palestine soient scrupuleusement sauvegardés (13 juin 1921).
C’est dans ce contexte qu’en avril et mai 1922, le Patriarche Latin de Jérusalem, Mgr Barlassina, se rendit à Rome, et fit une conférence très remarquée dans laquelle il disait ceci : « ...L'intention du Sionisme est la conquête de la Palestine. En vue d'en arriver à leurs fins, les Sionistes recourront à n'importe quel moyen. Protégés par les autorités britanniques, ils sont, en réalité, les maîtres de la Palestine, faisant les lois, et imposant leur volonté à toute la population. Les catholiques, les musulmans, et même les Israélites orthodoxes sont soumis à des vexations innombrables. ...ils ont à leur disposition de grandes sommes d'argent envoyées par les organisations sionistes... principalement par celles des Etats-Unis et de Grande-Bretagne. Avec cet argent, ils achètent les terres des pauvres musulmans ruinés par la guerre; ils fondent des écoles et parfois corrompent la conscience morale.... Comme des rapports fondés le prouvent, l'intention des Sionistes est d'exproprier peu à peu les Arabes et les chrétiens... Pour accroître le nombre de leur coréligionnaires, ils organisent l'immigration vers la Palestine de juifs russes, presque tous bolcheviques. Non moins fatale est l'œuvre d'immoralité des Sionistes; depuis qu'ils sont devenus les maîtres de la Palestine, elle s'est terriblement répandue dans cette terre, baignée par le sang de Jésus-Christ. Des maisons-closes se sont ouvertes à Jérusalem, Haïfa, Nazareth... des femmes de mauvaise vie pullulent partout, et de honteuses maladies se répandent. Aujourd'hui, quelle est la condition des catholiques en Palestine? Subversivement, mais systématiquement, les Sionistes les accablent de toutes les vexations possibles. »
Venons-en à l’Ukraine. La situation de guerre civile subie par ce pays est la suite logique d’une insurrection téléguidée par les services secrets américains. Comment comprendre autrement que des snipers mitraillent leur propre camp, si ce n'est pour manipuler les media et faire croire aux populations occidentales que la révolte venait de l’intérieur ? Comme le dit fort justement Réginald de Coucy dans l’un des forums de France Catholique, « cette population Ukrainienne, russophone pour la plupart (mais est-ce un crime d’utiliser la langue russe ? il serait intéressant de le savoir...) est une population civile qui se défend contre l’emprise totalitaire et meurtrière d’un régime putschiste, en dépit d’une pantalonnade électorale pseudo-démocratique qui s’est contentée de superposer un oligarque crapulesque (et aux mains aujourd’hui tachées de sang) à la coalition insurrectionnelle de février.
Les victimes sont du côté du Donbass, du côté des insurgés ! Et s’il est malheureux que quelques mères de Lviv pleurent leurs fils morts à l’est, il est encore plus malheureux que tous ceux-là soient venus massacrer des centaines de civils désarmés qui ne leur avaient rien demandé, et ceci en se rendant complices d’une politique de terreur délibérément menée par un régime intimement lié à une idéologie nationaliste-révolutionnaire et à des groupements néo-nazis authentiques.
Il en est quelques-uns, parmi les auteurs de commentaires, qui osent employer le terme de « victimes collatérales » pour parler des populations du Donbass bombardées, hachées, décapitées, écrasées, mitraillées, éventrées, pulvérisées, brulées par des obus, des roquettes, des mines, des missiles, des armes automatiques de tous calibres, tirés par des chars, des fantassins, des snipers, des BTR, des hélicos, des chasseurs-bombardiers, des plates-formes lance roquettes....
Le cynisme de tels auteurs est odieux, insupportable et totalement inhumain. Un tel aveuglement oscille entre la complicité criminelle et la pathologie cognitivo-affective. Tout cela pour pouvoir maintenir constantes les accusations en responsabilité des Russes.
Oui, comment peut-on oser minorer les souffrances dramatiques de toute une population et les justifier par une prétendue responsabilité des Russes dans l’actuelle guerre civile initiée par d’immondes néo-nazis criminels (dont ont connaît parfaitement les noms !) complices d’oligarques corrompus et pourris par l’argent malhonnêtement acquis (Porochenko est bien un oligarque aux activités malhonnêtes ; il a désormais rejoint son alter-ego Kolomoïski au niveau du tableau homicide : il est co-prescripteur du massacre de centaines de civils dans l’est...) ? »
Or, comme nous le disions dans un précédent message, le président Obama est lui-même manipulé par le groupe de pression le plus puissant, lequel soutient la politique d’Israël. Donc, que ce soit en Palestine, en Ukraine, en Syrie, en Libye, etc, c’est toujours la même signature d’Israël que nous retrouvons.
C’est pourquoi il est illusoire de s’obstiner à organiser des conférences pour la paix, alors que l’Etat d’Israël ne cherche qu’à embraser le monde et à développer le chaos… jusqu’à ce qu’il aboutisse à l’objectif qu’il recherche : l’instauration d’un gouvernement mondial dont il prendrait la tête.
Tous les moyens sont bons pour faire aboutir cet objectif : non seulement la guerre mais aussi la bataille idéologique qui consiste principalement en deux points : détruire toute influence du christianisme et favoriser le caractère multiethnique, multiconfessionnel et multiculturel des Etats. Diviser pour régner, c’est une tactique très ancienne.
Bien entendu, l’instauration de républiques soit disant laïques, mais en fait faisant tout pour abolir toute référence chrétienne, fait partie de ce plan mondialiste.
Aussi la seule alternative possible est-elle la mise en place de monarchies héréditaires de droit divin, ce qui signifie que le roi est le « lieutenant de Jésus-Christ sur terre », seule façon de conduire une politique indépendante des partis et des puissances financières.
La France, prénommée « la fille aînée de l’Eglise », doit naturellement prendre la tête de ce combat, que d’autres pays suivront.

GRÈCE : Chronique d'une mort annoncée depuis des lustres

Article de Christophe Servan - BoulevardVoltaire du 9 février 2015

C’est une chose aujourd’hui reconnue par tout le monde : la Grèce n’aurait jamais dû être admise dans la zone euro.

C’est une chose aujourd’hui reconnue par tout le monde : la Grèce n’aurait jamais dû être admise dans la zone euro et, fort opportunément, chacun s’accorde pour imputer aux autorités hellènes de l’époque et à la Banque Goldman Sachs la responsabilité conjointe de cette fraude. La vérité est beaucoup plus complexe. On se garde bien de le rappeler aujourd’hui : la Grèce, loin d’innover en la matière, n’avait pas fait autre chose en 1999 que ce que l’Italie avait déjà fait en 1995 et qui lui avait permis miraculeusement de réduire son déficit public de 7,7 % à 2,7 % du PIB en trois ans, juste assez pour passer en dessous de la limite des 3 %. 

Officiellement, les juges de l’Eurogroupe (les experts désignés pour examiner les comptes nationaux des États candidats) ne savaient rien. Impossible, disent les professionnels de la finance pour qui les swaps de devises (produits dérivés financiers, NDLR) mis en place entre certaines banques et le Trésor italien pour « habiller » ses comptes ne pouvaient rester secrets. Les arrangements entre la Grèce et Goldman Sachs étaient-ils connus avant l’entrée de la Grèce dans la zone euro ? Ils l’étaient en tout cas bien avant l’article du Spiegel de 2010 qui, pourtant, présentait l’affaire comme un scoop. La BBC en avait parlé dès 2004 et le blog Risk.net dès 2003, donc bien avant la crise de 2008.

On dit habituellement que la Grèce a déjà été sauvée une première fois en 2010 et une seconde fois en 2012. On utilise ce prétexte pour stigmatiser le peuple grec coupable d’avoir dilapidé les aides massives qu’il aurait déjà reçues. La vérité, c’est que cette affirmation est entièrement fausse. Les plans de 2010 et 2012 n’ont jamais eu qu’un seul but : permettre à la Grèce de ne pas faire défaut sur sa dette, alors quasiment entièrement dans les mains des banques privées. Les liquidités apportées par l’Europe, donc grâce aux fonds débloqués par le contribuable européen, sont allées à hauteur de 76 % dans les poches des banques créditrices en paiement des intérêts dus par la Grèce. Inutile de dire que ces créanciers privés se sont alors empressées de mettre leurs obligations grecques sur le marché et, là encore, miracle : la BCE était acheteuse. Entre 2009 et 2013, la dette grecque qui était détenue à 80 % par des organismes privés a ainsi été transférée quasiment en totalité dans les mains d’organismes publics. 

Officiellement, cette manœuvre avait un but vertueux : seuls des créanciers publics pouvaient avoir suffisamment d’autorité pour contraindre la Grèce à entreprendre un plan d’austérité draconien. N’en croyez rien, le but était encore et toujours, comme en 2008, de sauver les banques pour éviter une nouvelle crise financière.

Beaucoup disent aujourd’hui que le retour à la drachme coûterait plus cher à l’Europe qu’un nouvel effacement partiel de la dette, même à hauteur de 50 %. Sans être catégorique à 100 %, cette affirmation est fausse et ce, pour une simple raison. Du point de vue du créancier, un abandon de créance à hauteur de 50 % ou un remboursement de la dette en drachme après une dévaluation de cette monnaie de 50 %, c’est la même chose. Mais, du point de vue de la Grèce, c’est tout à fait différent. Dans le premier cas, la dette est certes allégée, mais la compétitivité du pays reste inchangée alors, que dans le second cas, c’est tout le secteur privé qui tire parti d’une dévaluation massive. Dans le premier cas, la menace d’une sortie de l’euro perdure, ce qui décourage les investisseurs privés alors que dans le second cas, il est fort probable que la Grèce croulerait sous l’afflux des fonds grecs rapatriés et des investissements étrangers tout contents de se payer une porte d’entrée sur le marché européen à si bon compte. Ici encore, la vérité que nous cachent les eurocrates de Bruxelles, c’est que le pire scenario pour l’euro est précisément que la Grèce parvienne à se redresser après l’avoir abandonné.